Nous parlons souvent des abus liés aux honoraires de suivi de travaux.
Grâce à nos articles, nous avons imposé une certaine pédagogie appliquée par de nombreux conseillers syndicaux et respectée de plus en plus par les syndics professionnels.
Cela permet davantage de transparence, ce qui entraîne un climat de confiance.
Expliquons plus en détail de quoi il s’agit et pourquoi il y a encore beaucoup de travail à faire. Surtout avec les syndics qui pensent que les copropriétés sont des « poules aux œufs d’or ».
I- Des honoraires secsL’article 18-1-A de la loi du 10 juillet 1965 permet au syndic de réclamer des honoraires complémentaires pour le suivi des travaux votés en assemblée générale.
Ces honoraires doivent être exprimés en pourcentage en fonction du montant des travaux votés.
Pendant longtemps, les syndics professionnels se sont contentés d’indiquer dans la résolution uniquement un taux, sans apporter la moindre explication, que ce soit sur le calcul de la rémunération ou sur les tâches supplémentaires qu’ils s’engagent à assurer.
L’ARC Nationale a martelé pour faire évoluer la situation en imposant aux syndics de justifier les sommes qu’ils réclament, ce qu’ils ont fait de plus en plus, du moins les plus honnêtes.
Certes, il s’agit d’une avancée, mais, comme on va le constater, les abus et la démagogie sont toujours au rendez-vous.
II – 300 euros « au bas mot...La suite est réservée aux abonnées.