Abus 1526 Abus de « pouvoirs » : toujours plus haut ou : la copropriété SANS copropriétaire, le rêve des syndics en général et de FONCIA en particulier

01/10/2013 Abus Abus

ARC Abus n°1526
Abus de « pouvoirs » :
toujours plus haut ou : la copropriété SANS copropriétaire,
le rêve des syndics en général et de FONCIA en particulier
 

 
  • Des copropriétaires qui ne sont pas maître chez eux
Avez-vous lu notre article sur les syndics ( abus numéro 1521). Non ? Alors faites-le et revenez sur cet abus après. Nous y affirmons, en effet, qu’un des problèmes auquel les copropriétaires doivent faire face est la difficulté grandissante voire l’impossibilité qu’ils ont de se séparer de leur syndic dans la mesure où celui-ci utilise TOUS les moyens légaux et illégaux pour se maintenir, y compris, contre l’avis des copropriétaires occupants et des copropriétaires actifs.
 Les copropriétaires sont de plus en plus captifs de leur syndic, avec des incidences financières graves.
Voici une nouvelle histoire d’utilisation illégale et abusive des mandats de gérance par FONCIA.
  • Un syndic majoritaire en « pouvoirs »
L’histoire devient désormais très banale ; en voici un résumé :
  • Protagonistes : FONCIA AZUR (le Canet) d’un côté et une copropriété de 136 lots de l’autre.
  • L’assemblée générale :   - 79 votants
- FONCIA : 47 MANDATS de gérance ( utilisés illégalement pour voter ) ! Donc la majorité à lui seul. 
  • Conséquence : FONCIA est réélu (SE réélit) syndic pour un montant d’honoraires supérieur de 6.500 € à son concurrent le plus cher.
  • Dommages collatéraux : dégoûtés, les membres du conseil syndical (qui sentent qu’ils ne sont plus que des potiches) ne se représentent pas. Donc PLUS de conseil syndical.
Ainsi : plus de copropriétaires, plus de conseil syndical ; juste un syndic omni présent, omnipotent.
FONCIA ou le rétablissement de la monarchie absolue (ARC = Association Républicaine de Copropriétaires !).
  • Un fait nouveau : des bailleurs qui se rebiffent
Ce qui est intéressant dans notre histoire, c’est que les « bailleurs » qui ont confié leur logement à gérer à FONCIA (obligés, dès le départ, ils n’ont pas eu le choix) commencent à se rebiffer.
L’un d’eux a écrit à FONCIA pour lui demander pourquoi il n’avait pas reçu sa convocation. Réponse de la personne qui, chez FONCIA, s’occupe de la gérance (nous l’avons en main) :
« Comme d’habitude les convocations me sont envoyées (par mes collègues)  en tant que mandataire de gestion, je suis allée à la dernière assemblée et j’ai représenté mes clients propriétaires gérés, ce qui n’est pas au goût d’une minorité dont les intérêts divergent ».
On notera le savoureux : « Ce qui n’est pas au goût d’une minorité dont les intérêts divergent ».
Le propriétaire qui nous a fourni cette réponse a demandé à FONCIA que ça cesse. D’autres vont le faire. Ce qu’il y a de sûr, avec les monarques, c’est que ça finit toujours par une (mauvaise) chute (pour eux).
  • Et la « feuille de présence » dans tout ça ?
Inutile de dire que nos adhérents n’arrivent pas à avoir une « copie » de la feuille de présence. FONCIA a bien trop peur que les affreux républicains minoritaires puissent démontrer que la loi est bafouée et qu’ils puissent, de surcroît, contacter les « bailleurs ficelés ».
  • Un adhérent qui va en justice
Un adhérent copropriétaire dans cette copropriété s’est indigné.
Le syndic du cabinet FONCIA lui a répondu : « Jamais un copropriétaire ne va en justice pour ça. Je suis tranquille ».
Plus pour très longtemps, car notre adhérent a décidé d’aller en justice et gagnera forcément comme ont gagné nos adhérents de LILLE contre SERGIC.
Question :
Combien de temps la Chancellerie mettra-t-elle encore pour tenir la promesse que nous avait faite l’ancien ministre : « Si nous continuons à constater des abus en matière d’utilisation des mandats de gestion, nous préciserons les termes de la loi » ?
Oui, combien de temps ?
 

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