ABUS 3396 : Plomb dans l’eau, DEP et les syndics : trop c’est trop. L’ARC saisit les ministères et le Procureur

03/04/2013 Abus Abus

ABUS  3396 : Plomb dans l’eau, DEP et les syndics : trop c’est trop. L’ARC saisit les ministères et le Procureur
 
 
I. Retour sur l’abus 3275 : « La société « DEP », ses méthodes, « ses » syndics »
 
Dans cet abus nous expliquions comment DEP pouvait de façon illégale, trompeuse et sans analyse d’eau :
 
  • laisser croire qu’une copropriété devait absolument et obligatoirement changer ses canalisations ;
  • aller jusqu’à chiffrer le coût de ces travaux (près de 18.000 € TTC !).
 
Voilà ce qu’osait écrire DEP :
 
« TRAVAUX URGENTS :
 
« La présence d’un important linéaire de canalisation en plomb, conjugué à une eau agressive vis-à-vis du plomb (potentiel de dissolution du plomb élevé), ne permet pas de respecter le seuil de 25 microgrammes/l.
« Ce seuil étant fixé pour 2003, il est désormais urgent de procéder à des travaux de neutralisation des canalisations en plomb.
 
« COÛT ESTIMATIF DES TRAVAUX : 17 500 € TTC ».
 
II. La suite : incroyable
 
Nos adhérents ayant suivi nos conseils ont, donc, fait procéder à des analyses d’eau.
 
Conclusion : le taux de plomb dans l’eau est de 5 microgrammes par litre soit CINQ fois moins que ce qu’annonce DEP et la moitié de ce qu’impose la future norme (elle-même très basse, trop basse !). Oui, la moitié.
 
Les adhérents vont bien sûr demander le remboursement de la facture DEP.
 
Au fait, question : comment des syndics respectueux des intérêts de leurs copropriétaires peuvent-ils encore faire appel à DEP (en l’occurrence le syndic s’appelle DODIM à paris) ?
 
  • inconscience ?
  • incompétence ?
  • intérêt ?
 
Nous confirmons :
 
  • fuyez DEP ;
  • mais fuyez aussi les syndics qui ouvrent les portes à DEP.
 
Nous allons à la fois adresser un dossier aux ministères et demander à la DGCCRF de saisir le Procureur pour apprendre à DEP que tous les copropriétaires ne se ressemblent pas.