ABUS 3489 Suite abus n° 3430 LA MAXIME DES TROIS SINGES (2e épisode)

11/07/2013 Abus Abus

ABUS  3489 Suite abus n° 3430  LA MAXIME DES TROIS SINGES
(2e épisode)
 
Dans un premier abus (numéro 3430 : www.unarc.fr/j3n1) notre adhérent a commencé à raconter son histoire d’accédant dans une copropriété neuve. Il continue. Beaucoup vont se reconnaître dans cet apprentissage tâtonnant de la copropriété...
 
L’ARC ne cesse de vous le répéter, nous en sommes les témoins directs. Une copropriété neuve avec un syndic  nommé par le promoteur, c’est la galère.
 
Voici son récit :
 
« Notre résidence est composée d’environ 60% d’investisseurs, 20% d’HLM, et 20% de propriétaires habitant sur place.

FONCIA gère trois copropriétés au sein de l’ASL, dans le même temps, bailleur de plus de 50% des logements et deviendra en toute illégalité, président d’ASL. Le gâteau est réparti en une seule part, la leur.
 
Tout commence le jour de notre première assemblée et c’est là notre plus grande « méconnaissance» : c’est déjà trop tard.

Avant, RAS. Qui pouvait imaginer se retrouver dans un méandre de « petits arrangements » : France TERRE (promoteur)/ MUNICIPALITE/ FONCIA ? Personne. Nous étions tous heureux d’obtenir notre appartement.
 
Nous avons donc sans aucune hésitation voté à 100 % pour FONCIA lors de notre premier contact le 21 septembre 2009, au cours de l’Assemblée Générale de notre copropriété : les Bâtiments TROCADÉRO, TUILERIE, LUXEMBOURG de la résidence LES JARDINS DE L’ AMBASSADEUR. Remarquez que cela sonne bon la qualité, le standing, mais en fait on se retrouve dans une cité banale où toutes les finitions sont bâclées : toiture, façades, escaliers, éclairage, voiries, trottoirs, etc. (abus N° 3430 : www.unarc.fr/k8yb)
 
  • ­Nous votons aussi notre  prochaine AG au plus tard le 30 juin de l’année suivante puisque nous sommes tous d’accord.
  • Pour faire simple, l’exercice sera du 1° octobre au 30 septembre de l’année suivante, et on « rend acte que le prochain exercice comptable sera de douze mois, avec une prochaine assemblée qui sera convoquée après la nouvelle date de clôture ».
 
Même système pour l’AG de l’ASL (organe qui gère les parties communes),du 16 juin 2010 au 3 novembre 2011 pour la prochaine, avec des comptes arrêtés au 30 juin de chaque année.
 
Pour faire simple, on ne peut mieux !
 
  • La dispense d’ouverture d’un compte bancaire séparé. J’aime le mot DISPENSE, ça sonne bien et surtout la réponse est plus facile : OUI
  • Une bonne assurance : ASSURIMO, bien entendu. Pour les non initiés, c’est une filiale de FONCIA.
Pour être honnête, l’ARC a vu pire comme AG, mais pire nous aurons aussi (au 3° épisode)…
 
Heureusement nous étions trois à nous proposer au conseil syndical, sans même savoir quel était notre rôle et qu’est ce qui nous attendait. Pour ma part, à la vue désolante de nouvelle copropriété, je me posais un tas de questions et je souhaitais en savoir plus. Alors peut être qu’en étant au conseil, j’obtiendrais des réponses. Il n’était pas question de demander quoi que ce soit pendant l’AG. Personne ne posait des questions d’ordre technique, je me suis donc tu.
Si personne ne parle, c’est peut être moi qui suis dans l’erreur. Parler en public, connais pas, de plus dans une salle devant cinquante personnes, ça impressionne et je n’avais nullement l’envie de me sentir ridicule.
 
Les jours suivants, silence total, FONCIA ne nous connaissait plus. J’adresse un mail pour que l’on me communique ceux des autres conseillers. Impossible de savoir. D’abord on me répond qu’ils n’en ont aucune idée !!!, ensuite que c’est d’ordre privé, pour finir par me dire que les autres ne souhaitaient pas les dévoiler. Enfin du grand n’importe quoi, c’était « gros comme une maison ». La suspicion s’installe.
 
J’ai de suite pris contact sur des forums  internet pour connaître les démarches à suivre et exigé de FONCIA la feuille de présence de notre première AG, document que les syndics ont l’obligation de fournir au propriétaire le demandant.

On a ainsi pu se trouver et on s’est aperçu que nous avions les mêmes interrogations. Nous posions individuellement sans le savoir les mêmes questions à FONCIA qui répondait avec  un malin plaisir la même chose à chacun.
 
Nous avons donc ensuite demandé des explications sur l’évolution de notre résidence, restées pratiquement toujours sans réponse ou très évasives, jusqu’au jour où nous demandons une réunion.
 
Miracle, justement, le directeur d’agence de l’époque souhaitait s’entretenir avec nous !!!
 
Nous lui faisons part à cette réunion de quelques interrogations (voir : abus 3430 épisode 1), toujours en répondant dans le vague (celui-ci était expert dans le discourt de longue halène pour ne rien dire, c’est un don chez certain), et termine la réunion par nous dire qu’il n’avait rien à nous demander.
 
Et voila comment se faire payer deux heures supplémentaires de directeur sur le compte d’une copropriété. Il devait rien n’y avoir à la télé ce jour là, alors pourquoi pas les petits nouveaux pour prendre la température. On n’a jamais su pourquoi il voulait s’entretenir avec nous.
 
Viens le jour de la livraison des parties communes. Nous étions conviés à cette réunion. FONCIA représenté par son directeur d’agence remarque de nombreuses petites malfaçons ayant l’air de bien connaître son travail et passe comme un aveugle sur les plus importantes. Certainement qu’il espérait faire avaler en douceur aux « petits nouveaux » les manques de France TERRE. Quand j’osais poser une question la réponse était  simple : « ils ont  un an pour réparer » ou « il y a les assurances »...
 
C’était sûr, nous n’avions rien à attendre de FONCIA.
 
Au fil des semaines suivantes nous avons interrogé en recommandé avec AR : France TERRE,  le notaire et quelques entreprises sans jamais avoir de réponse.
 
Nous avons donc décidé à deux de prendre les choses en mains ».
 
La suite au troisième épisode.