ABUS 3600 Sur la GIEP : après les copropriétaires, un gérant en colère

12/12/2013 Abus Abus

ABUS 3600   Sur la GIEP :

après les copropriétaires, un gérant en colère

 
 
Voici un mail assez incroyable reçu d’un administrateur de biens gérant dans uns copropriété d’où  la GIEP a été révoqué et qui atteste que la GIEP a conservé des fonds revenant à son mandant refuse à les restituer.
 
Voici le mail :
 
« Madame, Monsieur,
 
Nous vous prions de bien vouloir trouver en pièce jointe, copies de correspondances relatant un litige que rencontre notre mandant, avec l’ancien syndic - la GIEP - qui gérait son immeuble sis 145 avenue …. 75016 PARIS.
 
Ce dernier a, d’après nos investigations, perçu le règlement d’une indemnité différée de sinistre. Il a encaissé le chèque en octobre 2012 (alors qu’il n’était plus syndic) et n’a jamais reversé les fonds.
 
Ne parvenant pas à obtenir satisfaction, nous venons de tenter de solliciter sa Responsabilité Civile Professionnelle, souscrite auprès de GENERALI IARD. Mais ces derniers nous indiquent ne pas parvenir à identifier leur assuré, car nous ne possédons pas le numéro du contrat et ils ne peuvent donc en l’état, donner suite à notre requête…
 
Vous remerciant vivement de l’attention que vous porterez à notre affaire.
 
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information qui pourrait vous être nécessaire.
                                                                                                                                                        
Bien cordialement.
GÉNÉRALI se moque du monde. Ne pas pouvoir identifier son client et son numéro de contrat ! Et on dira après que les syndics sont « assurés en responsabilité civile professionnelle ».
Au fait, pourquoi la GIEP n’indique-t-elle plus son numéro de police d’assurance obligatoire dans ses contrats ?
Pour échapper à la conséquence de ses erreurs ?
Et pourquoi la GIEP ne restitue-t-elle pas l’argent qu’elle détient.
Nos attendons avec impatience le droit de réponse de GIEP et la copie du chèque adressé au nouveau syndic.
 
Nous avons reçu un droit de réponse de la GIEP le 6 février que nous publions ci-dessous. À la suite de quoi, nous publions notre propre réponse.
 
 
DROIT DE RÉPONSE DE GIEP
 
« Dans votre "abus" n°3600, vous indiquez attendre "avec impatience" le droit de réponse de GIEP. Voici par conséquent ce droit de réponse, pour rappeler les faits dans ce dossier. L'assemblée générale des copropriétaires a désigné le nouveau syndic le 28 juin 2012. GIEP a transmis les archives et les fonds de la copropriété à son successeur. Votre article fait manifestement référence à une somme de 317,80 € correspondant à une indemnité d'assurance consécutive à un dégât des eaux, encaissée par erreur sur une autre résidence, et dont nous vous confirmons bien volontiers qu'elle a été remboursée, le 6 janvier dernier 2014. Il semble donc que vous grossissiez un peu le trait, cet incident mineur et désormais résolu ne relève en rien de l'assurance responsabilité professionnelle de GIEP ».
 
 
Merci qui ? Merci l’ARC.
Le 12 décembre 2013 nous dénonçons un nouvel abus de GIEP : refus de restituer une somme ne lui appartenant pas.
« Mais non ce n’est pas un refus : c’est une somme encaissée par erreur sur une autre résidence », répond-elle sans rougir ;  et si, pendant 14 mois, la GIEP n’a pas répondu à son confrère, c’est… au fait c’est pourquoi ?
Suite à notre abus et grâce à cet abus, la GIEP avoue donc qu’elle a été obligée de rembourser cette somme.
Mais la GIEP au lieu :
  • de s’excuser ;
  • de reconnaître que nous avons raison ;
  • de nous féliciter,
adresse un droit de réponse… pour répondre… rien ! C’est ce qu’on appelle en mathématique une démonstration par l’absurde.