ABUS 3604 Mai oui, la GIEP se permet de mentir (nous le confirmons et le prouvons), même dans ses droits de réponse « judiciaires »

19/12/2013 Abus Abus

ABUS 3604   Mai oui, la GIEP se permet de mentir (nous le confirmons et le prouvons), même dans ses droits de réponse « judiciaires »

 
 
Les responsables de la GIEP n’aiment pas la vérité. Dès que nous « osons » parler d’eux, ils nous assomment de lettres d’avocat, droits de réponse - qui-ne-répondent-à rien - et qui peuvent eux-mêmes induire de nouveaux mensonges.
 
En voici une preuve étonnante.
 
La GIEP vient d’obtenir une insertion d’un droit de réponse que nous n’avions pas voulu insérer puisqu’il nous donnait raison !!!
 
Aujourd’hui c’est encore plus grave pour la GIEP.
 
Car que lit-on dans ce droit de réponse ?
 
Deux points :
 
  1. un aveu ;
  2. un mensonge.
 
Voyons cela.
 
  1. Frais illégaux dans ses contrats
 
Le 13 mai 2013 la GIEP répondait ceci à la mise en cause par l’ARC de la pratique illégale de facturer des frais pour calcul d’intérêts de retard :
(…)
« - s’agissant des honoraires supplémentaires pour le calcul des intérêts en cas de charges impayées, la clause que vous évoquez a été supprimée de nos contrats. Mais vous auriez pu rappeler que GIEP est l’un des rares syndics à calculer des intérêts de retard au bénéfice du syndicat des copropriétaires sur les comptes des copropriétaires débiteurs ».
 
Or la GIEP - malgré son information concernant la suppression de la clause -continue ses pratiques illégales.
 
  1. Un aveu et un mensonge
 
  • L’aveu c’est que GIEP admet son méfait (et utilise pour cela un droit de réponse,   ce qui est surréaliste).
  • Le mensonge c’est que - comme nous l’avons déjà prouvé dans notre abus numéro 3531 postérieur à la réponse de la GIEP - GIEP continue de façon sournoise à facturer les frais de calcul des intérêts de retard.
 
Que disions-nous dans cet abus en citant un contrat signé en juin 2013 ?
 
Nous citions la lettre d’une adhérente de l’ARC :
 
 « Je suis fatiguée de mon syndic, la GIEP, et ne sais pas comment l’empêcher de poursuivre les illégalités et abus qu’il se permet de commettre malgré mes lettres de protestation.
 
« Voici quatre exemples issus simplement de son dernier contrat qu’il a fait voter en assemblée générale en juin 2013. Que pouvez-vous faire ? Je vous livre ces quatre exemples :
 
  1. « La GIEP, malgré mes protestations et la production des textes (arrêté du 19 mars 2010) s’obstine à facturer illégalement pour son compte 50 % des intérêts de retard calculés sur les débiteurs.
  2. « (…) ».
Naturellement l’adhérente nous a adressé le contrat de la GIEP qui atteste de cette illégalité.
 
La GIEP va - évidemment - nous adresser « ses » avocats pour engager un procès en diffamation.
Malheureusement pour la GIEP, quand on ment, cela s’appelle un mensonge.
 
Avocat ou non.
 
Nous avons reçu un droit de réponse de la GIEP le 6 février que nous publions ci-dessous. À la suite de quoi, nous publions notre propre réponse.
 
DROIT DE RÉPONSE DE GIEP
 
« Votre abus n° 3604 appelle non pas l'action en diffamation que vous semblez tenir pour évidente, mais plus simplement un droit de réponse et cette observation : nous vous confirmons que la clause que vous évoquez ne figure plus dans nos contrats. S'il s'avère qu'elle a été maintenue dans un contrat signé en juin 2013, il vous suffit de nous signaler le cas en précisant la copropriété concernée ce qui nous permettra de vérifier ce qu'il en est, et d'intervenir aussitôt si le cas est confirmé. Cela sera plus utile qu'un article virulent ne donnant pas de précision et qui ne nous permet pas d'agir ».
 
Curieux : ce n’est pas seulement dans notre abus numéro 3604 du 19 décembre 2013 mais d’abord dans l’abus numéro 3531 du 19 septembre 2013 que nous avons signalé ce mensonge.
Évidemment la GIEP n’a pas réagi à ce moment. Et pour cause. Elle savait qu’elle avait tort.
Autre singularité :la GIEP fait mine de ne pas connaître les contrats qu’elle signe et nous demande de bien vouloir lui signaler ce qu’elle appelle ses erreurs. On croit rêver.
Lisez mieux les courriers que vous adressent nos adhérents, Messieurs de la GIEP.
Quant au fait qu’UN SEUL de vos contrats puisse contenir une clause illégale, vous nous permettre - nous et nos adhérents - là encore de rigoler doucement.
Mais comme nous sommes « bons enfants », nous vous donnons l’adresse de cette copropriété de plusieurs centaines de lots où vous avez - par hasard et exceptionnellement - fait voter plusieurs contrats illégaux : Résidence LA FERME 37/39, rue Maurice TENINE 94260 FRESNE (syndicat principal plus syndicats secondaires…).
Mieux : un certain nombre de copropriétaires de cette résidence - fatigués par toutes les irrégularités commises par la GIEP - ont saisi le Tribunal de Grande Instance de Créteil qui va bientôt se prononcer.
La GIEP aura donc directement des nouvelles via notre site.
Merci qui ?