ABUS 3621 Le cabinet du TINTORET : attention au service d’urgence mystérieux et illégal

16/01/2014 Abus Abus

ABUS 3621   Le cabinet du TINTORET : attention au service d’urgence mystérieux et illégal
 
 
Nous avons déjà eu l’occasion de parler du cabinet du TINTORET à Asnières sur Seine dans les Hauts de Seine (92) (voir : www.unarc.fr/pdvx).
 
C’est ce cabinet qui a racheté en vrac le « portefeuille » de copropriétés constitué facilement par un syndic indélicat (nous avons évidemment les preuves) - Monsieur ROTENSZTAJN de Syndic-services lui-même racheté, euh, excusez : recruté comme « gestionnaire » dans le cabinet du TINTORET…
 
Or, voici ce que les copropriétaires du cabinet du TINTORET ont reçu, en se frottant les yeux :
 
« Nous avons aujourd’hui, en cette fin d’année 2013, le plaisir de vous annoncer la mise en place d’un dispositif d’astreinte technique destiné à faire face aux incidents pouvant survenir sur votre immeuble en dehors des heures d’ouverture du cabinet du TINTORET.
 
Ce système est simple :
 
En cas de problème (fuite d’eau, dysfonction électrique, engorgement,…) qu’il soit en parties communes ou en partie privative, il vous suffira d’appeler le 01.41.11.31.90, numéro mis GRATUITEMENT à votre disposition par le Cabinet du TINTORET.
 
Un intervenant traitera votre demande et fera intervenir un prestataire compétent dont le coût a été négocié (forfait de 240 € TTC pour le déplacement et l’intervention) pour la réparation ou la mesure conservatoire.
 
La facture nous sera directement adressée pour prise en charge par l’immeuble ou imputation en cas d’intervention privative ».
 
Ceci pose plusieurs questions :
 
  1. Qui est derrière cette société ? Le cabinet du TINTORET ou un de ses responsables ? Sinon quels sont les accords passés et que prévoient-ils ?
 
  1. Comment peut-on établir un forfait unique pour n’importe quel type d’intervention ?
À notre avis, cela est purement illégal ; nous allons saisir la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes) de cette singularité.
 
  1. Qui est le donneur d’ordre ? N’importe qui, même un locataire ?
Là encore, nous sommes effarés de la légèreté du système, voire de son illégalité. Le syndic tenant les cordons de la bourse des copropriétés ne sera-t-il pas tenté de payer les yeux fermés n’importe quelle intervention même inutile ? Surtout s’il y trouve un intérêt financier direct ou indirect (voir question numéro 1).
 
  1. Qui va contrôler les travaux faits ? Le syndic se déplacera-t-il  le lendemain ?