ABUS 3634 SERGIC, les syndics et la (drôle de) déontologie

06/02/2014 Abus Abus

ABUS 3634 SERGIC, les syndics et la (drôle de) déontologie
 
Suite à notre abus numéro 3612 (voir : www.unarc.fr/sknj ) sur SERGIC et sa drôle de déontologie le directeur marketing-métiers de SERGIC nous a répondu par une lettre encore plus inquiétante.
 
On y lit, entre autres, ceci :
 
« Sur le fond, je ne vous cache pas être surpris par votre critique envers notre volonté de favoriser l’information des Conseils Syndicaux. L’information des Copropriétaires, et a fortiori du Conseil Syndical, est une des conditions de la bonne gestion des copropriétés.
Votre Association contribue elle-même à la diffusion de l’information.
[Le magazine que nous promouvons] est un magazine contenant des informations techniques destinées spécifiquement aux copropriétés. Or ce magazine n’est pas vendu partout en kiosque.
Il nous semble donc légitime de le faire découvrir à nos Clients, et de leur proposer de s’y abonner.
Dès lors, nous ne comprenons pas en quoi cela peut constituer un « abus » ou un quelconque manque de déontologie ».
 
Voici notre réponse à cet handicapé de la déontologie :
 
« Objet : suite à votre lettre du 24 janvier 2014.
 
Monsieur le Directeur Marketing-Métiers,
 
(…)
En ce qui concerne la déontologie, votre étonnement prouve que nous avons raison ; il est, en effet, très curieux que vous ne compreniez pas qu’il n’appartient pas à un syndic d’utiliser son fichier des conseillers syndicaux pour orienter ceux-ci vers un organe de Presse commercial dont l’indépendance n’est pas assurée.
 
Pourquoi pas un abonnement au FIGARO, à la Revue de l’Habitat ou… à la revue de l’ARC et de l’UNARC, par exemple ?
 
Nous constatons, par ailleurs, que vous n’apportez aucune valeur ajoutée à votre « publicité » (c’est le terme) puisque le prix est le prix public, pourtant négociable ».
 
Le pire est ceci : le Président directeur général de SERGIC qui envoie au front son directeur marketing (déjà tout un programme) a été le président de PLURIENCE, association de lobbyings qui regroupe les vingt plus gros syndics ou groupes de syndics et qui prétend – via le « Conseil National de la transaction et de la gestion immobilière » (où les professionnels seront majoritaires grâce à Madame DUFLOT, qui prétend donc écrire seule le Code de déontologie.
 
Premier article du Code : « ton fichier de conseil syndical, tu pourras utiliser pour inciter tes clients à s’abonner (à leurs frais) à des journaux « bien pensants » qui disent tout le bien qu’ils pensent de toi ».
 
Ça promet, la déontologie !