ABUS 3636 Un Code de déontologie : VITE !

13/02/2014 Abus Abus

ABUS 3636  Un Code de déontologie : VITE !
 
  1. SERGIC-Vacances
 
La loi ALUR a prévu que le Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilière (ouf ! autrement dit le CNTGI - on fait plus simple) devait en premier lieu proposer au Gouvernement un Code de déontologie. Ce mot un peu « compliqué » est mal compris par certains de nos syndics qui croient qu’on parle surtout de « logis ».
 
Hé bien non, chers syndics. La déontologie c’est un ensemble de règles de bonne conduite qui s’imposent à des professionnels dans leurs relations avec leurs clients pour éviter qu’ils ne franchissent la « ligne blanche ».
 
On a vu la semaine dernière que SERGIC - cinquième syndic de France - avait du mal à comprendre qu’il ne devait pas faire de la publicité pour un journal vendu en kiosque auprès de ses conseils syndicaux (voir : abus numéro 3634 www.unarc.fr/w3e7 et 3612 www.unarc.fr/sknj).
 
Un adhérent nous signale que SERGIC va encore plus loin - cette semaine – toujours dans l’ignorance regrettable de ce qu’est la déontologie : il utilise ses fichiers de copropriétaires pour leur proposer… des locations de vacances. Oui ! Vacances. Demain SERGIC proposera un bon de réduction de supermarché et puis appellera à voter Machin ou Truc lors d’élections toujours en utilisant ses fichiers de « copropriétaires ». Pourquoi se gêner.
 
On comprend mieux pourquoi - lorsque l’ARC a exigé de participer aux groupes de travail qui vont proposer le futur Code de déontologie des syndics - ceux-ci ont protesté en disant : « Comment ? Associer les représentants de nos clients à la définition des règles s’imposant à nous et les concernant directement ? Mais vous n’y pensez pas ».
 
Oui, on comprend.
 
Mais vous, chers syndics, soyez persuadés que nous participerons - d’une façon ou d’une autre et plutôt de très près que de loin - très activement à l’élaboration de ce code de déontologie qui - vous l’avez compris - nous concerne un tout petit peu.
 
  1. Une action contre l’utilisation abusive par les syndics de leurs fichiers
 
Ce qui peut paraître comme innocent est en réalité extrêmement grave et surtout inquiétant. En effet, SERGIC utilise ses coordonnées de copropriétaires notamment les mails remis dans le cadre de sa fonction de syndic pour les utiliser à d’autres fins commerciales. Cela pose alors la question de l’utilisation détournée d’une base de données à d’autres fins que celles pour lesquelles le copropriétaire lui a originellement transmis.
Nous avons déjà évoqué ces mêmes problèmes rencontrés avec le groupe LOISELET ou chez CITYA, mais beaucoup font aujourd’hui de même. Nous avons donc décidé de lancer  une action nationale à ce sujet : CNIL ; ministères ; etc.