ABUS 3639 GIEP : qui va payer les pots cassés ?

13/02/2014 Abus Abus

ABUS 3639  GIEP : qui va payer les pots cassés ?
 
Suite de nos abus numéro 3617 : www.unarc.fr/ytjm et 3625 : www.unarc.fr/aq5x .
 
  • Nous avons raconté comment la GIEP avait payé une facture de fioul d’environ 12.000 euros avec près d’un an de retard.
 
  • La GIEP nous a fourni des informations contradictoires très savoureuses (voir la lettre ci-dessous) qui démontre une absence bien singulière et préoccupante de professionnalisme et surtout une propension à dire « n’importe quoi du moment qu’on le dit ».
 
  • Plus grave : la GIEP nous répond : « Vous parlez de procès ? Quel procès ? ».
Inouï : quel procès ! Tout simplement une procédure engagée par le fournisseur depuis le 29 novembre en urgence qui a entraîné contre le syndicat des copropriétaires à une condamnation de… 1.200 euros (10 % de la facture) plus les intérêts de retard plus les dépens.
 
On attend avec beaucoup d’impatience les éléments comptables demandés en vain à la GIEP depuis des semaines et que celle-ci ne refuse certainement pas pour rien. Comme on dit à l’ARC, affaire à suivre.
 
Voici la lettre adressée au directeur-général de la GIEP, Monsieur JACQUES (le PDG, Vincent VERJUS était sans doute trop occupé avec son avocat à préparer sa défense  et à relire nos abus) :
 
« GIEP
Monsieur Jean-Marc JACQUES
Directeur général
42, cours des Roches
77186 NOISIEL
 
Paris, le 5 Février 2014
 
Objet : résidence Les ………….
 
Monsieur le Directeur général,
 
 
Votre courrier en réponse à mon courrier du 20 janvier dernier me plonge dans la plus grande perplexité (comme tous les courriers de la GIEP). Jugez-en vous-même.
 
  1. Les contradictions de la GIEP
 
  1. Le directeur de votre cabinet de Maisons-Alfort écrit le 16 janvier ceci :
 
« Cette copropriété connaît effectivement des problèmes de trésorerie dus, d’une part à un solde de créances irrécouvrables que le conseil syndical ne souhaite pas répartir et également à un dépassement de budget. Un appel exceptionnel avait été envisagé, mais le conseil syndical a refusé cet appel de fonds »
 
  1. Je réponds à votre directeur d’agence que ce n’est pas le rôle du conseil syndical et qu’en tant que syndic vous aviez l’obligation de mettre au vote de l’assemblée générale les résolutions correspondantes.
 
  1. Or, que me répondez-vous, suite à ce courrier ? Ceci :
 
« L’ordre du jour de l’assemblée générale et le budget sont préparés avec le conseil syndical. Nous avons soumis à l’assemblée générale au mois de février 2013 une résolution visant à répartir des créances irrécouvrables. Cette résolution a été rejetée. De même, je vous confirme qu’il avait été procédé à un appel exceptionnel au moins d’août 2012, annulé au mois de septembre à la demande du conseil syndical ».
 
Qui a raison ? Vous ou votre directeur ? D’un côté c’est le conseil syndical qui refuse ; de l’autre c’est l’assemblée générale ; d’un côté l’appel de fonds a été envisagé ; de l’autre il a été refusé après coup.
 
On apprécie ainsi la grande rigueur des responsables de la GIEP qui peuvent écrire une chose puis son contraire par lettre RAR.
 
Merci en conséquence de bien vouloir nous adresser :
 
  • copie de l’ordre du jour où vous n’aurez pas manqué de lister les dettes irrécouvrables et de les justifier ;
  • copie du procès-verbal attestant du refus de l’assemblée générale ;
 
II. Autre point : je constate que quand je vous demande de détailler et de prouver ces créances irrécouvrables et de permettre au conseil syndical et à l’assemblée générale de vérifier que vous n’êtes en rien responsable, vous vous dérobez en faisant valoir que le conseil syndical ne pouvait pas mandater l’ARC pour vérifier cette information (ce qui est inexact). Ne serait-ce pas parce que vous seriez responsable d’une partie de ces créances irrécouvrables ?
 
Il ne tient qu’à vous de nous apporter la preuve du contraire…
 
  1.  Autre point : vous répondez que c’est le conseil syndical qui a passé commande de la livraison. Le bon de commande joint (émanant de VOTRE cabinet) prouve - là encore – la distorsion qui peut avoir entre la réalité et vos écrits. .
 
  1. Pour ce qui est du procès intenté par le fournisseur de fioul, votre avocat - distrait sans doute par la lecture de nos abus - ne vous aura pas encore transmis l’information selon laquelle le syndicat des copropriétaires a été condamné à 1.200 euros le 3 février ; or pour être condamné il faut qu’il y ait eu procès. Celui-ci a été engagé… le 29 octobre. Mais vous n’étiez pas au courant… D’ailleurs qui va payer cette somme qui représente quatre années d’adhésion annuelle à l’ARC ? Les copropriétaires ? D’où l’importance qu’il y a à vérifier l’origine des irrécouvrables et surtout de bien vérifier – avec le grand-livre – que vous ne pouviez PAS payer cette somme avant 11 mois.
 
Dans l’attente des éléments demandés et de vos réactions éventuelles, je vous prie de recevoir, Monsieur le Directeur général, l’assurance de mes salutations distinguées.
Bruno DHONT
 
Gérant bénévole de Copropriété-Services
Directeur de l’ARC ».
 
 
Résumons :
 
  • contradictions ;
  • informations fantaisistes ;
  • refus de justifier cette rétention de 11 mois ;
  • déni de réalité.
 
Décidemment la GIEP ne recule devant rien pour donner le change…