ABUS 3776 La GIEP s’enfonce : on le répète, quittez le navire

02/10/2014 Abus Abus

ABUS 3776 La GIEP s’enfonce : on le répète, quittez le navire

 
 
  1. Retour en arrière sur plusieurs abus

 
Il y a quelques mois nous avions relaté l’histoire d’adhérents collectifs qui avaient quitté la GIEP suite à de nombreuses fautes de gestion et réclamaient :
 
  • la restitution des archives ;
  • la mise en œuvre par la GIEP de son assurance de responsabilité civile pour fautes multiples de gestion.
 
Lire pour cela nos abus 3590 www.unarc.fr/jktk et 3513 : www.unarc.fr/5a1i
 
  1. La GIEP semblable à elle-même

 
Pris la main dans le sac, la GIEP nous répondait avec sa façon habituelle de mentir : « mais non, nous allons rendre les archives et nous sommes mis en contact avec le nouveau syndic. Par ailleurs, nous n’avons commis aucune faute professionnelle, etc,. etc. ».
 
Voyons ce qu’il en est.
 
  1. L’impossible récupération des archives

 
Évidemment la GIEP n’avait rien transmis. La raison ? Empêcher que la copropriété mette en évidence ses fautes.
 
Dès lors voici ce qui s’est passé :
 
  1. assignation de la GIEP en référé par le syndicat des copropriétaires ;
  2. la GIEP demande un report d’audience (classique) ;
  3. arrive la deuxième audience ; nouvelle demande de report, refusé cette fois-ci par le juge ;
  4. la GIEP fournit alors DES archives ;
  5. la présidente du conseil syndical et le nouveau syndic regardent les caisses et s’aperçoivent, indignés :
 
  • qu’une partie des archives concernent d’autres copropriétés ;
  • qu’il n’y a QUE des duplicatas ;
  • que les versos de nombreuses pièces ne correspondent pas au recto… !
 
  1. le tribunal - lui aussi totalement ahuri - décide alors de nommer un huissier pour qu’il fasse un constat et un rapport ;
  2. ce rapport doit être remis prochainement et la GIEP va sans doute sentir le vent du boulet (le juge l’a d’ailleurs déjà condamnée pour la forme à verser 1.500 €uros au syndicat des copropriétaires).
 
On retrouve dans cette histoire tout ce qui fait le « charme » de la GIEP :
 
  • mauvaise foi judiciaire ;
  • transmission de documents non conforme ;
  • utilisation maximum des astuces procédurales.
 
La GIEP a tort : nos adhérents sont coriaces et ont bien l’intention d’aller jusqu’au bout.
 
À noter que cette copropriété a assigné aussi la GIEP pour ses erreurs de gestion. Là encore la procédure est lancée ; là encore la GIEP essaye de gagner du temps ; mais rien n-y fera.
 
Les membres du conseil syndical nous ont dit : « on a réussi à leur faire perdre une grosse copropriété du Blanc-Mesnil proche de chez nous et on est très content. Les gens ne connaissent que la sanction commerciale. On va leur faire leur publicité ».
 
Affaire S à suivre.