ABUS 3828 Philippe BRIAND, PDG de CITYA répondra aux questions des enquêteurs sur l’affaire BYGMALION. Et aux questions de l’ARC ?

20/11/2014 Abus Abus

ABUS 3828  Philippe BRIAND, PDG de CITYA répondra aux questions des enquêteurs sur l’affaire BYGMALION. Et aux questions de l’ARC ?

 
 
  1. Philippe BRIAND, l’homme qui n’a rien vu

 
Non Philippe BRIAND - PDG de CITYA troisième syndic de France et de nombreuses sociétés que CITYA fait travailler - n’a rien vu. Trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy et homme d’affaires très avisé, il n’a rien remarqué. Voici une interview surréaliste trouvée sur un site politique.
 
La justice avance dans l'affaire Bygmalion. Après la mise en examen des cadres de la société Event, est-ce que ce sera bientôt votre tour comme trésorier de campagne de l'ex-président Sarkozy ?
(…)
« Trésorier de campagne, je n'ai pas été l'ordonnateur, mais seulement le payeur, chargé de signer les chèques préparés en fonction des commandes passées.

« Mais, et c'est cohérent, police et justice vont vouloir m'entendre à un moment ou à un autre. Et plus on est interrogé tard dans une telle affaire, moins on est au cœur du sujet, voilà ce que cela signifie. »
 
" Je me tiens à la disposition des enquêteurs ".
 
Vous serez donc entendu prochainement par les enquêteurs ?
 
« Pour le moment, l'enquête a tourné autour des six mêmes personnes. Une enquête bien menée, par cercles concentriques. C'est logique que je sois entendu un jour ainsi que d'autres personnes chargées de la campagne de Nicolas Sarkozy, son directeur de campagne, le trésorier de l'UMP.

« Je me tiens à la disposition des enquêteurs. Je pense être crédible. J'ai avec moi la copie de mon emploi du temps et celle des comptes de campagne. On me posera sans doute une question sur le meeting de Saint-Cyr-sur-Loire de l'entre-deux tours, qui me concerne. Il a coûté 72.370 € et je trouvais cela déjà onéreux, comparé à ma cérémonie de vœux qui coûte de 10 à 12.000 €. Et, au final, ce meeting aurait été facturé par la société Event 308.371 €. D'où l'affaire. »
 
On a du mal à imaginer que vous ne soyez pas informé, comme trésorier, des sommes réelles dépensées pour les meetings du président-candidat ?
 
« Comme trésorier, j'étais chargé de faire rentrer les sous, de tenir le tableau de bord de la campagne au jour le jour et d'effectuer les paiements. Je n'ai fait que du propre, sans tricher ».
 
(…)
 
Monsieur BRIAND n’a rien vu, mais répondra aux questions. Ce qui serait bien aussi c’est qu’il réponde sans tarder à l’une (au moins) des questions posées par l’ARC, il est vrai, très gênante.
 
  1. La question gênante de l’ARC est pourtant simple

 
« Comment est-il possible qu’en toute illégalité les cabinets CITYA transfèrent - sans accord des assemblées générales ni des conseils syndicaux - les assurances multi-risques des copropriétés qu’ils gèrent vers le cabinet de courtage de Monsieur Philippe BRIAND (société unipersonnelle) qui - bien sûr - touche 20 à 25 % d’honoraires de courtage sur chacune de ces primes ? » (voir : www.unarc.fr/c1bu).
 
« Mais voyons, va vous répondre l’« homme qui n’a rien vu », c’est UNI-QUE-MENT pour le bien des copropriétés et des copropriétaires ».
 
  1. D’abord nous avons la preuve du contraire : en effet, ces transferts peuvent être plus coûteux pour les copropriétés, et - nous insistons - nous pouvons le prouver.
  1. Ensuite, et même si c’était vrai, ce serait, tout de même illégal.
 
Sans doute que personne n’a averti ce brave philanthrope, député de la République, « trésorier » de campagne qui ne voit rien, que les lois étaient aussi faites pour être respectées.