ABUS 3860 Pourquoi les grands groupes de syndic n’ont-ils pas vraiment la cote ?
Oui, pourquoi ?
Les grands syndics répondent que cela vient du fait que les Français n’aiment pas les « grosses » sociétés. Un peu court, jeune homme. L’explication est ailleurs.
Le courtier en syndics SYNEVAL le dit, ce mois-ci à une journaliste du PARTICULIER Immobilier. Citons l’article et le courtier :
« Près des trois quarts des copropriétés qui font appel à nous étaient initialement gérés par ces groupes et veulent les quitter » dit le responsable de SYNEVAL.
Et la journaliste poursuit :
« Selon ce courtier, le déficit de confiance vis-à-vis des grands groupes tient à deux causes principales : les fortes hausses d’honoraires (jusqu’à 30 %) appliquées par certains grands groupes avant même l’entrée en vigueur des dispositions de la loi ALUR, et la politique de rentabilité financière suivie par les fonds d’investissement et les banques actionnaires de ces groupes.
« Ceci engendre d’abord un surcroit de travail considérable pour les gestionnaires (qui ont trop de lots à gérer) puis une forte rotation des effectifs, deux facteurs préjudiciables à une gestion efficace.
Françoise JUERY,
Le PARTICULIER Immobilier ».
C’est clair ; les grands groupes deux sont fois trop gourmands. Conséquence :
- ils sont trop chers ;
- ils ne sont pas assez présents dans les copropriétés ;
- ils changent beaucoup trop souvent les gestionnaires dans les immeubles ; un vrai manège…