Une des tâches essentielles du conseil syndical est le contrôle des dépenses de la copropriété et plus particulièrement les factures du syndic.
Et pour cause, ce dernier a un avantage notable puisqu’il tient les comptes de la copropriété ainsi et surtout que la gestion du compte bancaire.
Le syndic est ainsi plus aisé de facturer à la copropriété des prestations même illégales ensuite se faire payer en procédant à un virement du compte bancaire de la copropriété vers le sien.
A ce titre, voyons ce que se permet de facturer le cabinet Lambert à une copropriété, nous comprendrons alors que les syndics n’ont réellement plus aucune limite.
I. Honoraires de consultations avec un conseiller syndical.
Nous tombons souvent des nues lorsque nous lisons les slogans des syndics.
En l’occurrence pour le cabinet Lambert il s’agit de « la pièce manquante à votre gestion ». En présentant le logo de son enseigne sous forme de morceaux de puzzles.
Comme nous allons le constater, il s’agit d’un morceau de puzzle que l’on préfère perdre au risque d’avoir un assemblage avec un trou au milieu.
Et pour cause, ce syndic s’est permis de facturer l’échange qu’il a eu avec un conseiller syndical en décomptant l’intégralité de l’heure alors que le contrat-type prévoit une facturation au temps passé.
Voici la copie de la facture du cabinet Lambert :
En parallèle, nous ne résistons pas à vous montrer le mail d’indignation du conseil syndical :
Eh oui ça se passe comme ça chez le cabinet Lambert
II. Une possibilité de facturer uniquement les réunions supplémentaires avec le conseil syndical
Bien évidemment, le contrat-type de syndic ne prévoit nullement la possibilité de facturer les entretiens avec les membres du conseil syndical, mais uniquement les réunions de travail avec ces derniers qui ne seraient pas qui ne seraient pas comprises dans le forfait.
Effectivement le contrat-type prévoit que les réunions avec le conseil syndical sont optionnelles nécessitant que lors de la mise en concurrence il soit convenu un nombre de réunions conformes aux usages et besoins de la copropriété.
Il faudra prévoir au minimum trois réunions, l’une :
- pour contrôler les comptes,
- pour élaborer l’ordre du jour
- pour établir le budget prévisionnel de l’exercice à venir