abus 4832 : Comment le cabinet GEI transforme le poisson d’avril en vache à lait.

05/04/2022 Abus Abus

Décidément il y a vraiment des abus, ou plutôt des illégalités commises par les syndics professionnels qui peuvent concurrencer les films d’horreur.

Ces dérives ne démontrent qu’une seule chose : l’impunité des syndics dits professionnels qui sont pourtant détenteurs d’une carte professionnelle et qui en définitive font ce qu’ils veulent, et le pire, sans être forcément sanctionnés.

A travers l’état des dépenses présenté par le cabinet GEI, nous allons comprendre comment les syndics se moquent effrontément des syndicats des copropriétaires, surtout lorsqu’ils savent que leur mandat ne sera pas reconduit.

I. Vacations, courriers, RAR

Pour bien situer l’abus du cabinet GEI, il faut comprendre qu’il s’agit d’une agence qui a continué à gérer la copropriété alors que son mandat était arrivé à échéance et que les copropriétaires souhaitaient changer de syndic.

Compte tenu du fait qu’il a vraisemblablement compris que ses jours étaient comptés en tant que mandataire, il s’est servi dans la caisse de la copropriété, mais de manière politiquement propre puisqu’il a inventé des libellés de prestations.

Ainsi pour commencer dans l’horreur, il y a la facture d’un montant de 1200 euros, non pas pour les frais postaux qui eux sont facturés à 1000 euros, mais pour de la « vacation de courriers RAR divers » de l’année 2021.

Voici la preuve en image :

azerty

A quoi cela correspond ? Peu importe, car de toute façon cela est illégal et après tout pour ce syndic l’objectif n’est pas de se conformer à la réglementation, mais de récupérer des sous.

Ceci étant, comme nous allons le constater, le pire est à venir : attention, âmes sensibles s’abstenir.

II. Vacations, échanges, mails

Que peut-on facturer pour faire encore plus de profit même si cela est illégal ?

Facturation de papier toilettes ? Cela serait trop grossier…L’air ? On pourrait considérer qu’il n’est pas assez écolo…

Alors ce syndic a eu l’ingénieuse idée de facturer les échanges mails qu’il a baptisé sur l’état des dépenses : « facturation, échange de mails 20 et 21 ».Tout un concept.

Il est inutile de rappeler que ce libellé est d’une stupidité sans nom, et quoi qu’il arrive illégal.

Mais la question qui reste en suspens est de savoir combien ce charmant syndic dit professionnel a facturé les échanges de mails : 100, 200 ou 300 euros ? Voyons la réponse en image :

azerty

Eh oui, encore une fois 1 200 euros pour des mails qui sont sûrement incrustés de diamants appartenant à la reine d’Angleterre.

Vivement que ces syndics nous assignent en justice pour expliquer au juge ce que font les syndics avec les fonds de leurs copropriétés mandantes.

Honteux d’être tombés si bas pour de l’argent