Décidemment, à l’ARC, il y a toujours une surprise à laquelle on ne s’attend pas.
Il ne s’agit pas d’assignation car pour le coup, soit le lundi, soit le vendredi après-midi, on a la visite de notre cher huissier qui nous informe d’une action judiciaire engagée par un syndic professionnel qui n’a pas forcément aimé de se voir cité dans notre rubrique « Abus ».
Notre étonnement concerne des abus ou illégalités qui émanent souvent de syndics dit professionnels et qui font preuve d’une imagination débordante, qui parfois dépasse l’entendement, dans le seul but d’augmenter leur profit.
Aujourd’hui, nous allons mettre en évidence comment l’ARC se trouve victime d’un bel « enfumage » pour leurrer les copropriétaires et conseillers syndicaux.
I – Un contrat de syndic professionnel exerçant en tant que syndic non professionnel sous contrat avec l’ARC et l’UNARC
C’est quoi encore ce titre, Mesdames, Messieurs de l’ARC ?
Pour le comprendre, il suffit de lire la première page du contrat du syndic du cabinet Maryse Hervé.
Sans plus tarder, place au spectacle :
Et oui, nous avons un syndic professionnel détenteur d’une carte délivrée par la Chambre du Commerce et de l’Industrie, qui exerce malgré tout en tant que syndic non professionnel sous contrat avec l’ARC et l’UNARC.
Autrement dit, la coupe de glace accompagnée de chantilly et d’un coulis de chocolat !
Respirons et résumons : ce syndic dit être non professionnel sous contrat avec l’ARC et l’UNARC, ce qui est déjà un mystère, mais pastèque sur le gâteau : il serait en fait syndic professionnel détenteur d’une carte. On rêve !
Mais plus grave encore, ce contrat n’est pas tout à fait conforme à la réglementation puisque le montant de la pénalité de retard mentionnée est de 10 € alors qu’elle est fixée à 15 €.
II – l’ARC ne recommande ni syndics ni prestataires
Soyons clairs et sans équivoque : l’ARC ne recommande aucun syndic ni prestataire même s’il s’agit de la société de la mère du directeur.
Néanmoins, l’ARC échange avec beaucoup professionnels, y compris des syndics, car il est important de comprendre le métier de syndic pour mieux analyser les difficultés et malaises que rencontrent les administrateurs de biens et plus particulièrement les gestionnaires.
Ceci étant, nous le savons bien, la marque « ARC » est un moyen d’obtenir une confiance aveugle des copropriétaires et conseillers syndicaux, impliquant que de nombreux syndics prétendent être homologués par notre association. D’autres affirment être des anciens collaborateurs de l’ARC, faisant croire qu’ils ont gardé leur déontologie « Arcien ».
Ainsi, si le syndic sort de son chapeau l’argument « Arcien », fuyez. Il s’agit sûrement d’un charlatan qui essaye de flouer la confiance des copropriétaires et du conseil syndical qui l’interroge dans le cadre d’une mise en concurrence.
La réalité est bien cela : des professionnels, et en particulier les syndics, "crachent" sur l’ARC mais savent pertinemment que nous sommes une valeur sûre qui a gagné, à travers le temps, le respect des conseillers syndicaux et des syndics non professionnels, ce qui, actuellement, leur fait défaut.
Entretemps, nous allons demander à ce syndic moitié professionnel, moitié bénévole, de s’expliquer sur la mention indiquée dans son contrat, le sommant de supprimer cette mention.