Depuis quelques années, nous constatons l’émergence de néo-syndics qui essayent de se présenter comme « plus blancs de blancs » avec une approche éthique transparente irréprochable.
Pour cela, ils dénoncent les pratiques abusives et illégales de leurs confrères syndics professionnels mais finissent par user des mêmes méthodes avec parfois un style différent dirons-nous plus polissé, mais pour atteindre le même objectif à savoir la conservation de leur intérêts économiques, même si cela doit se faire au détriment de la copropriété.
A ce titre, voyons comment le cabinet BELLMAN « dans un élan de transparence » donne le choix aux copropriétaires d’être gérés soit par leur franchisé, soit par leur… franchisé, histoire de leur faire croire qu’ils ont voté leur destin imposé.
A ce titre, voyons comment fonctionne le cabinet BELLMAN.
I – Un point d’information "pour mieux te manger mon enfant »
A travers la convocation de l’assemblée générale élaborée par le cabinet BELLMAN, on trouve une question n° 7 ou plutôt un point d’information que voici :
Ainsi, suite à une réorganisation interne, la société BELLMAN ne souhaite plus être syndic mais présente l’une de ses sociétés franchisées pour continuer à gérer la copropriété. En l’occurrence, il s’agit d’une personne qui a racheté une partie du portefeuille du cabinet BELLMAN et qui utilise sa logistique en tant que franchisé.
Compte tenu qu’il s’agit d’une nouvelle structure, le cabinet BELLMAN est contraint de faire voter la désignation de ce nouveau syndic qui, pour mémoire, est une société franchisé.
Là où la situation devient plus intéressante est que le cabinet BELLMAN propose la société KAN Copro franchisé ou bien la société…. KAN Copro franchisé.
Rassurez-vous, il n’y a pas d’erreur. En fait le choix proposé par le cabinet BELLMAN est l’absence de choix pour être assuré de garder la copropriété à travers sa société franchisé.
Voici donc la résolution proposée :
II – Une affaire de famille
Comme le précise le point 7, la société KAN Copro a racheté une partie du portefeuille du cabinet BELLMAN qui continue à dégager des profits en mettant à la disposition sa logistique au profit du cabinet KAN Copro franchisé.
Or, le cabinet BELLMAN qui était le syndic qui « lave plus blanc que blanc » et qui prétendait, avant tout, défendre les intérêts du syndicat des copropriétaires, aurait dû au moins avoir la délicatesse, si ce n’est l’éthique, de proposer un contrat de syndic concurrent à celui de sa société franchisée.
Mais bien sûr, cela aurait été risqué pour ses intérêts économiques car il est probable que le montant de la cession de son portefeuille soit conditionné aux copropriétés définitivement récupérées par sa filiale après que l’assemblée générale ait validé sa désignation.
Une belle histoire comme on ne les aime pas et qui finissent, 9/10 fois, en jus de boudin d'autant plus qu'en cessation de paiements, la société BELLMAN vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris