Le règlement de copropriété, acte fondateur du syndicat et de son fonctionnement, ne constitue pas un document intangible. Il est susceptible d’évolutions internes (constitution, cession de parties ou d’installations communes), mais aussi externes (nouvelles lois).
Les syndics professionnels et leurs partenaires voient dans cette modification une manne financière, pour laquelle ils n’entendent pas s’encombrer des impératifs légaux, dixit le cabinet parisien JEAN CHARPENTIER.
I. Le contrôle sur la conformité du règlement incombe en principe au syndic
En parcourant, les dépenses 2023 du syndicat, une facturation attire l’attention d’un conseil syndical d’une résidence parisienne gérée par JEAN CHARPENTIER. Il s’agit d’une facture du 14 avril 2023 de 364 € T.T.C. de NOMADE PROCESS pour une étude sur la légalité de leur règlement de copropriété.
Il interroge alors ce cabinet, qui lui rétorque, par un courrier du 11 décembre 2023, que cela concerne son obligation d’évaluer l’adéquation du règlement de copropriété à la loi E.L.A.N.