Comme nous l’avons indiqué dans notre dernière publication, le Cabinet de syndic MATERA a souhaité nous assigner non pas au motif de prétendus propos diffamatoires tenus à son encontre mais pour dénigrement.
Selon nous, son objectif est de nous faire taire pensant que les Magistrats seront assez dupes pour ne pas comprendre le stratagème.
Entretemps, l’ARC reste droit dans ses bottes, en dénonçant les abus constatés même si cela ne fait pas forcément plaisir au cabinet MATERA.
En effet, on peut comprendre qu’un syndic ne soit pas fier d’être dénoncé dans notre rubrique « ABUS » surtout lorsque l’on se présente comme voulant être plus blanc que blanc.
La difficulté avec le cabinet MATERA est que tout est dans la nuance.
C’est à partir du moment où on ne comprend pas que l’on commence à comprendre.
Alors c’est parti pour un tour de looping.
I- Des réunions illimitées comprises dans le contrat mais facturées 300,00 euros
Le point 7.1.3 du contrat type doit préciser le nombre de réunions entre le syndic et le conseil syndical compris dans le forfait de base.
En grand Prince, le contrat de MATERA a mentionné que les réunions sont illimitées.
Voici donc la clause :
Ainsi, apparemment, un conseil syndical peut demander au syndic MATERA d’organiser une réunion de travail au sein de la copropriété sans que cela entraîne des frais supplémentaires pour le syndicat des copropriétaires.
Mais voilà, la situation se complique car quelques lignes après, on retrouve au point 7.3.1 du contrat type de MATERA que l’organisation d’une réunion supplémentaire au sein de la copropriété est facturée 300,00 euros :
Ainsi le cadeau s’avère être un piège car en définitive aucune réunion de travail au sein de la copropriété est comprise dans le forfait de base.
Mais nous avons encore plus ubuesque.
II – Des honoraires ramenés à l’abonnement
Avant d’entrer dans la grotte de Lascaux, voici la clause prévue dans le contrat de MATERA concernant la tarification de ses honoraires du forfait de base :
Allons par étape.
Tout d’abord, le Cabinet MATERA propose un coût de 9 200 euros TTC qui ensuite ramené au prix de l’abonnement passe à 8 280,00 euros TTC la première année.
Or, le syndicat des copropriétaires ne doit nullement souscrire un abonnement, ne comprenant pas à quoi le syndic MATERA fait allusion.
Mais poursuivons, car le pire arrive :
Les honoraires semblent être conditionnés au coût prévisionnel de l’exercice antérieur.
Là encore, cette notion est incompréhensible, ne sachant pas exactement à quoi le syndicat des copropriétaires s’engage.
Mais, il y a encore plus fort, plutôt dirons-nous plus horrible.
Les honoraires sont prélevés intégralement à la signature du contrat. Grâce à ce procédé, même si le syndicat des copropriétaires souhaiterait résilier le contrat pour une faute du syndic, l’argent serait déjà dans sa poche.
Signe d’un syndic qui n’est pas forcément bien dans ses baskets préférant sécuriser ses intérêts plutôt que ceux de son mandataire.
A méditer car comme on va le constater dans les prochains articles, le contrat de MATERA et son annexe nous font littéralement très très peur.