Abus 5011 La revue de l’Information Rapide de la Copropriété (IRC) contrainte de publier un droit de réponse suite à des informations mensongères publiées concernant l’ARC Nationale

04/03/2024 Abus Abus

Par crainte de perdre leurs sponsors publicitaires, certains médias ne parlent de l’ARC Nationale uniquement lorsqu’il s’agit de diffuser des potins concernant notre association.

Nous avons la revue de l’Information Rapide de la Copropriété (IRC) qui publie plusieurs articles plus ou moins intéressants, concernant le fonctionnement de la copropriété.

En parallèle, on trouve des interviews de diverses personnes qui associent l’information à du publireportage.

Néanmoins, ce que l’on peut attendre d’une revue qui s’adresse en priorité aux professionnels, est d’espérer que les informations publiées soient vérifiées, et lorsqu’il s’agit de parler d’une tierce personne qu’il soit interrogé.

Et pourtant, force est de constater que du moins lorsqu’il s’agit d’informations liées à l’ARC Nationale, comme pour le cochon, tout est bon à partir du moment où il s’agit de nous diffamer.

Voyons cela de plus près et la réponse immédiate de l’ARC Nationale.

I – Info sur fond d’intox

Actuellement l’ARC Nationale rencontre une divergence avec certaines ARC Régionales qui visiblement n’ont pas la même approche éthique que notre structure.

A ce titre, même si pour le moment, nous restons au sein de l’UNARC, nous préférons prendre nos distances afin que chacun puisse de son côté défendre comme il l’entend les intérêts des syndicats de copropriétaires, et plus particulièrement leurs adhérents.

Le trésorier de l’ARC-Paca, Monsieur GOSSET, a souhaité créer une fédération dissidente et a profité pour en faire sa promotion à travers la revue de l’Information Rapide de la Copropriété.

Friande de scoops, cette revue a accepté de publier une interview de ce Monsieur qui en a profité pour mettre en évidence les désaccords actuels au sein de l’UNARC et surtout en faisant la promotion de sa fédération.

Ce qui est le plus troublant, c’est que parmi l’une de ces questions on peut lire l’affirmation suivante :

« AVEZ-VOUS UN PROJET DE CRÉATION D’UN CLUB DE FOURNISSEURS DES SYNDICATS DES COPROPRIÉTAIRES COMME CELA EXISTE AU SEIN DE L’ARC À PARIS ?

Non. Mais nous proposons plutôt de mettre en place un dispositif pour comparer en toute indépendance les contrats proposés par des fournisseurs tels que les contrats d’ascenseurs, de chauffage, par exemple ».

Ainsi, selon les dires de l’interviewer (dont on ne connait pas l’identité), l’ARC Nationale aurait un « club de fournisseurs », insinuant que nous les faisons travailler sur nos copropriétés adhérentes, allant même jusqu’à insinuer que l’on bénéficierait de certaines largesses !

Un mensonge, mais qui permet de décrédibiliser notre association qui connaît une forte ascension.

Malgré cette affirmation lourde de conséquences, à aucun moment le directeur de la rédaction de cette revue, n’a ni pris la peine de vérifier cette affirmation grave, ni a pris l’initiative d’interroger l’un des dirigeants de l’ARC Nationale.

II – La réaction de l’ARC Nationale

On aurait pu laisser la situation en l’état mais il nous paraissait indispensable d’informer les nombreux lecteurs de cette revue que, d’une part, étaient divulgués à travers ce magazine des mensonges, et d’autre part, que certaines informations ne semblent pas être vérifiées au préalable.

Plus grave encore, les articles, ou du moins cet interview, ne semble pas avoir été relu par le directeur de la publication ou de la rédaction, qui pourtant en tant que professionnel aguerri, et d’autant plus juriste, aurait dû, par précaution au minimum, interroger le directeur de l’ARC Nationale.

Pour corriger cette lacune, nous avons été contraints de demander au directeur de la publication de publier un droit de réponse, aussi bien sur le réseau social Linkedin que sur la prochaine revue.

Pour le moment, le droit de réponse a été publié sur Linkedin, en attendant de vérifier s’il sera également publié dans la prochaine revue, à défaut d’être obligés de les  assigner.

Voici donc le droit de réponse rédigé par l’ARC Nationale que la revue de l’Information Rapide de la Copropriété a été contrainte de publier :

DROIT DE RÉPONSE

Par la question posée à Monsieur GOSSET : « AVEZ-VOUS UN PROJET DE CRÉATION D’UN CLUB DE FOURNISSEURS DES SYNDICATS DES COPROPRIÉTAIRES COMME CELA EXISTE DÉJÀ AU SEIN DE L’ARC À PARIS ? », IRC allègue que l’ARC Nationale disposerait d’un « club de fournisseurs » à destination des syndicats des copropriétaires.

L’ARC Nationale, dont nous soulignons que vous n’avez pas estimé nécessaire de la consulter préalablement à ce propos, entend donc rétablir la vérité : elle ne dispose d’aucun « club de fournisseurs » et affirmer le contraire est diffamatoire.

Depuis plus de 30 ans, notre association est financièrement indépendante, que ce soit à l’égard des pouvoirs publics ou des sociétés commerciales, n’ayant nullement un « club de fournisseurs » à destination de nos syndicats des copropriétaires adhérents.

Compte tenu de notre essor, puisque nous comptons plus de 15.000 copropriétés adhérentes représentant plus de 700.000 copropriétaires, cet article a manifestement pour but de dénigrer notre association en mettant en avant des affirmations mensongères.

Au reste, la question ainsi formulée permet opportunément à Monsieur GOSSET d’affirmer que, par contraste, sa propre structure œuvrerait, elle, « en toute indépendance ».

Par ce jeu de question/réponse, vous assurez en fait la promotion de l’interviewé à l’opposé précisément de tout souci d’« indépendance ».

Nous regrettons ce manque de professionnalisme surtout pour une revue qui est censée s’adresser à des professionnels de l’immobilier qui doivent disposer d’informations solides ayant fait l’objet d’une vérification et relecture préalable.

Pour avoir plus d’informations sur l’objet de notre association et nos moyens d’auto financement, il est possible de se rendre sur le site de l’ARC Nationale à partir du lien suivant : www.arc-copro.fr

Nous espérons que ce type de bavure ne se reproduira plus à l’avenir.