Décidemment, ce cher CITYA nous épatera toujours avec ses « à peu près » qui sont dignes d’un poisson d’avril.
Le plus déroutant est qu’ils sont commis par ses directeurs et directeurs adjoints pourtant censés maitriser l’ensemble des dispositions légales et règlementaires.
A défaut, nous pouvons au moins leur reconnaître leur humour toujours décalé !
Alors, pour une fois, nous n’allons pas étudier une convocation d’assemblée générale ou un contrat-type de CITYA mais une communication publiée sur Linkedin en identifiant toutes les anomalies qui pourraient noyer le poisson… d’avril !
Attention, place à l’image et à la communication !
I – L’unanimité des copropriétaires présents, représentés
En termes de majorité, nous avons la majorité des voix du syndicat des copropriétaires, ou bien celle des copropriétaires présents, représentés ou ayant voté par correspondance.
En parallèle, nous avons l’unanimité des copropriétaires, ce qui implique que tous les copropriétaires de l’immeuble, sans exception, ont voté.
Néanmoins, pour mieux impressionner, le directeur adjoint de CITYA a développé un nouveau concept qui est l’unanimité des copropriétaires présents ou représentés.
Cela est, à double titre, faux.
D’’une part, il s’agit d’une majorité relative et non d’une unanimité et d’autre part, le contrat de syndic ne se vote pas à la majorité des présents ou représentés mais à la majorité des voix de l’ensemble du syndicat des copropriétaires.
Si effectivement le contrat était voté à la majorité des copropriétaires présents, représentés, cela impliquerait qu’il a été voté en deuxième lecture, soit une majorité au rabais, ce qui est une victoire pas bien glorieuse à la Pyrrhus. Et voilà comment on noie le poisson d’avril !
II – Un contrat de syndic reconduit
Encore une belle erreur !
Le contrat de syndic ne peut pas être reconduit. Et pour cause, à la fin du mandat, il est nécessaire de revoter sur la candidature du syndic, y compris sur celui en place, sur la base d’un nouveau contrat.
Autrement dit, ce dernier n’est pas reconduit mais revoté une nouvelle fois sur la base d’un nouveau mandat.
Mais plus étonnant, en indiquant que le contrat était reconduit, cela sous-entend qu’il reste identique sans qu’aucun montant d’honoraires n’ait évolué ainsi que les variables inclues au forfait.
Voilà pourquoi il ne faut pas indiquer, surtout dans une communication officielle, que le contrat a été reconduit mais à la limite que le mandat a été renouvelé.
Ah, ce cher CITYA tant qu’il existera, nous aurons des poissons d’avril !