Le cabinet LOISELET & DAIGREMONT est une vraie légende.
Heureusement que le ridicule ne tue pas car il vrai que le ce cabinet n’est pas à une pirouette près pour gagner, toujours… toujours plus d’argent même quand cela en devient comique et surtout contraire à la réglementation.
La situation est tellement cocasse que ses dirigeants sont prêts à présenter des contrats à peine croyables tellement ils sont décousus.
Voyons cela en image en commençant par la charité du cabinet LOISELET ET DAIGREMONT pour ensuite aborder « le braquage » à la sauce LOISELET.
I – 20 centimes la réduction des honoraires
Le contrat type prévoit de mentionner un montant de réduction des honoraires dans la mesure où le syndicat des copropriétaires dispense le syndic de gérer les archives de la copropriété.
Dans ce cas, cette prestation est sous-traitée auprès d’une société spécialisée qui facture alors le syndicat des copropriétaires.
Ainsi, non seulement ce dernier prend en charge cette prestation, mais en plus dédouane le syndic d’assumer ce coût.
Dans cette hypothèse, le contrat doit prévoir un montant de réduction des honoraires au moins équivalent au coût de la prestation. Autrement dit, entre 5 et 10 € par lot.
Et pourtant, voici ce que prévoit LOISELET & DAIGREMONT dans son contrat :
Et oui, 20 centimes par lot, soit pour une copropriété de 100 lots, une réduction de 20€ alors que le syndic économise plus de 600 €. Quelle générosité !
Mais comme on va le constater, quand le contrat aborde ses honoraires, la donne change.
II – Des honoraires tous azimuts
Soyons clairs, si pour Apollo l’objectif était d’atteindre la lune, pour LOISELET & DAIGREMONT, c’est l’argent.
Ainsi, présentons quelques clauses cocasses prévues dans le contrat de LOISELET & DAIGREMONT qui sont, pour rappel, tout simplement illégales.
Ce syndic perçoit un montant de rémunération équivalent à 5 % du montant de l’indemnisation versée avec une sécurité de 260 € TTC évitant toute hypothèse où il ne gagnerait pas suffisamment d’argent
On est effectivement loin des 20 centimes par lot !
Même constat en matière de constitution du suivi de dossiers concernant les subventions accordées au syndicat des copropriétaires :
En effet, le syndic réclame une rémunération équivalente à 5 % du montant de la subvention, alors que cette dernière n’a strictement aucun rapport avec le travail effectué.
Néanmoins, là encore, dans l’hypothèse où la copropriété bénéficierait d’une subvention de 100.000 €, le syndic serait en droit de réclamer 5.000 €
Quant à l’immatriculation initiale, malgré que cette prestation se traite en 15mn (parole de l’ANAH), le syndic facture cette prestation 10,40 € par lot, soit pour une copropriété de 100 lots, 1.040 € pour, rappelons-le, au maximum un traitement d’une demi-heure.
Enfin, la copie du diagnostic qui tient en une dizaine de pages, est facturée par ce syndic 63 €, soit 12 € la page.
Il n’y a rien à ajouter, comprenant un peu plus pourquoi une association comme l’ARC Nationale est fleurissante et pourquoi des copropriétaires et conseillers syndicaux sont écoeurés de leurs syndics !