Abus 5037 La résolution folle concernant le renouvellement du mandat du cabinet SAS GIMS LOCATION

03/06/2024 Abus Abus

Si l’on devait trouver un point commun entre les abus ou illégalités commis par les syndics professionnels, ce serait l’argent ou autrement dit, le bénéfice.

En effet, leur objectif est d’augmenter les profits du cabinet ou du groupe en utilisant toutes les méthodes possibles même si cela relève d’agissements illégaux.

A travers cet article, nous allons mettre en évidence une nouvelle démonstration concoctée cette fois-ci par le cabinet SAS GIMS LOCATION.

Sans plus tarder, voici la résolution que nous allons décortiquer par étapes au vu de sa gravité :

I – Un renouvellement du contrat de syndic

Le cabinet SAS GIMS LOCATION fait croire aux copropriétaires que cette résolution a pour but de valider le renouvellement de son contrat.

Or, il s’agit dans les faits de se positionner sur son élection avec un nouveau contrat qui d’ailleurs, comme le précise la résolution, fera l’objet d’un nouveau montant d’honoraires qui a évolué de 3 % en un an.

Néanmoins, en libellant la question « Renouvellement du contrat de syndic », le vote passe comme une formalité, évitant ainsi tout débat ou négociation sur le montant des honoraires ou les prestations incluses au contrat.

D’ailleurs, comme on va le constater, l’opération séduction continue avec des arguties invoquées dans la résolution.

II – Une fleur avec une rémunération non rétroactive

Dans sa grande bonté, le cabinet SAS GIMS LOCATION précise que les nouveaux honoraires ne seront pas rétroactifs, impliquant qu’ils débuteront au 1er janvier 2024. Or, il ne s’agit pas d’une fleur mais bien de l’application de la loi.

Et pour cause, comme indiqué précédemment, il n’agit pas d’un renouvellement du contrat de syndic, ni même de la continuation du contrat en cours, mais bien d’un nouveau contrat qui prévoit d’ailleurs un nouveau montant d’honoraires qui augmente de 3 %.

Ainsi, il est tout à fait normal et surtout légal que le contrat n°1 poursuive ses effets jusqu’à sa date d’échéance pour être ensuite relayé par le second contrat qui, pour rappel, a été réévalué de 3 %.

Conclusion : méfiance aux faux cadeaux présentés par les syndics qui ont souvent tendance à nous exploser en pleine face.