Qui ne connaît pas « Les feux de l’amour » ? Une série qui a débuté il y a plus de trente ans et qui perdure encore aujourd’hui.
Le scénario est toujours le même, seuls les acteurs changent.
Nous avons le même phénomène avec le syndic LOISELET & DAIGREMONT concernant ses frais abusifs liés au recouvrement des charges.
Néanmoins, la situation dénoncée à travers cet abus est d’autant plus scandaleuses qu’il s’agit de copropriétés en difficulté qui bénéficient de subventions publiques pour être redressées.
Au vu de la gravité des faits, nous sommes contraints de consacrer pas moins deux articles distincts pour démontrer comment ce cabinet fonctionne.
En effet, il facture tout et surtout n’importe quoi en matière d’actes de recouvrement des charges, démontrant qu’il ne s’agit pas d’une simple tâche de gestion courante mais de stratagèmes pour augmenter ses profits.
Pour cette semaine, nous allons aborder les frais de recouvrement imputés à un lot appartenant au syndicat de copropriétaires.
Voyons cela en images pour ensuite attribuer au cabinet LOISELET & DAIGREMONT son nez de clown.
I – Des frais tous azimuts
Avant d’entrer dans le détail, voici les actes de recouvrement facturés à un copropriétaire par le cabinet LOISELET & DAIGREMONT entre le 26 janvier et le 13 mars 2024, soit en moins d’un trimestre.
- le 26 janvier, mise en demeure : 43.97 €
- le 26 février, frais de relance : 37,90 €
- le 13 mars, frais d’ouverture de dossier : 111,30 €
Et oui, en moins de trois mois, ce syndic a facturé 193, 17 € pour une lettre de mise en demeure facturé 43,97€, une relance pour 37,40 €, avec même des frais d’ouverture de dossier facturés 111,30 € qui est, pour le coup, illégal.
Mais alors me direz-vous, rien de spectaculaire, il s’agit de LOISELET & DAIGREMONT. Certes, mais là où la situation devient abjecte c’est lorsque l’on identifie le propriétaire du lot concerné.
II – Un lot appartenant au syndicat des copropriétaires
Pour comprendre l’aberration du système, il est indispensable de connaître le titulaire de l’appel de fonds. Il s’agit du syndicat des copropriétaires qui est devenu adjudicataire d’office suite à une mise aux enchères qui n’a pas trouvé preneur.
Voici la preuve en images :
Ainsi, il revient au syndic qui est le représentant légal du syndicat des copropriétaires, -propriétaire du lot-, de payer sur la trésorerie de l’immeuble les charges attachées à cet appartement.
Autrement dit, alors même qu’il revient à LOISELET & DAIGREMONT de payer les charges du lot appartenant au syndicat des copropriétaires, ce dernier préfère ne pas procéder au règlement et ainsi imputer des frais de recouvrement dont il sera le seul bénéficiaire.
Si vous n’avez rien compris, c’est normal, il faut être tordu.
Néanmoins, au passage, LOISELET & DAIGREMONT gère son business sans que personne ne le critique à l’exception de l’ARC Nationale.