Décidemment, ces chers syndics professionnels nous feront toujours rire lorsque l’on constate avec quelle bassesse ils agissent.
Cela est d’autant plus épatant lorsqu’il s’agit d’un cabinet de syndic qui semble plutôt sérieux, ne souhaitant pas travailler à l’insu voire au détriment du conseil syndical.
Et pourtant, force est de constater que lorsqu’il s’agit de l’ARC Nationale les vieux instincts ressortent.
Voyons donc comment le cabinet SAFAR fonctionne et surtout comment il est rattrapé par la patrouille, à savoir le conseil syndical qui lui a rappelé qu’il n’est pas le patron de la copropriété, devant rester à sa place de simple mandataire.
I – Un courrier de résiliation
En date du 1er octobre dernier, nous avons reçu un courrier recommandé émanant du cabinet SAFAR nous faisant une jolie leçon de droit pour en définitive, parler au nom du conseil syndical, indiquant qu’il souhaitait résilier le contrat d’adhésion auprès notre association, avec une prise d’effet au 31/12/2024 minuit.
Avant d’aller plus loin, nous ne résistons pas à présenter le courrier rédigé par Maître «Rigolo » :
Ce courrier nous demande même de confirmer la prise en compte de cette demande histoire d’avoir la certitude qu’ils seront débarrassés de l’ARC Nationale.
Comme à notre habitude, et voulant progresser, nous interrogeons toujours les adhérents qui souhaitent résilier leur adhésion afin d’en connaître les motifs.
Notre appel les a intrigués car ils n’étaient même pas au courant du courrier envoyé par le cabinet SAFAR. Et pour cause, ils n’ont jamais exprimé leur volonté de vouloir résilier leur adhésion auprès de notre association.
Voici donc leur réponse mail qui nous a été envoyée :
Et oui, le conseil syndical n’a rien demandé ! Autrement dit, le syndic a pris du temps pour produire un courrier de résiliation, qui au passage, sera facturé à la copropriété, ne serait-ce que les frais d’envoi en recommandé, alors même que le conseil syndical n’a même pas supposé cette hypothèse.
Pire, ce syndic est prêt à perdre son temps alors qu’ils ne cessent d’affirmer qu’ils sont en suractivité pour une demande qui n’a même pas été exprimée.
Alors la grande question est : pourquoi tant de haine ?
II – Une réponse évidente
Nous pensons sérieusement que si le conseil syndical avait un abonnement auprès de Disney, le syndic n’aurait pas autant de dynamisme pour résilier le contrat.
En effet, l’ARC Nationale gêne, l’ARC Nationale est apprécié par le conseil syndical pour un travail de fond, l’ARC Nationale a le crédit des adhérents alors qu’ils se méfient de leur syndic pourtant mandataire.
Alors, ils pensent qu’en résiliant, à l’insu du conseil syndical, les contrats d’adhésion auprès de notre association, nous serons en difficulté devant faire allégeance auprès des professionnels pour redorer notre blason.
Or, en usant de ce type de procédé, non seulement il ne grandit pas mais en plus incite d’autres conseillers syndicaux à adhérer, tout en ternissant encore davantage leur image qui n’est déjà pas bien reluisante.