Et nous revoilà avec un contrat de syndic pour le moins comique.
En effet, nous détestons particulièrement ce type de contrat qui se présente comme plus blanc que blanc et qui s’avère en réalité truffé d’anomalies.
A ce titre voyons le contrat humoristique du cabinet Mysyndic sur lequel on peut lire en première de couverture, les qualités suivantes : « disponibilité, réactivité, transparence ».
Alors voyons si réellement ce syndic a toutes ces qualités.
I- Un véritable show : du gratuit payant
Le point 7.1.5 du contrat-type présente le coût annuel des honoraires du forfait de base facturé à la copropriété.
Dans ce forfait, sont notamment inclus les frais de photocopie nécessaires à la gestion de l’immeuble comme cela est imposé au point 7.1.1 du contrat-type.
Ainsi, le syndic ne peut facturer les frais de photocopie au motif qu’ils sont déjà valorisés dans le coût des honoraires du forfait de base.
Malgré de ce dispositif simple à comprendre, voyons comment est présentée la clause inventée de toute pièce par le cabinet Mysyndic :

Et oui, dans sa grande bonté et dans sa volonté de transparence, les photocopies sont incluses dans le forfait, trop sympa mais cela n’est que la loi.
Imaginez qu’un restaurant vous indique que dans le prix de la pizza, les couverts, le papier-toilette et la chasse d’eau sont gratuits. Tout simplement du « foutage de gueule » !
Mais le pire est qu’il accompagne cette indication inutile d’une mention incompréhensible qui est que « les photocopies sont révisables en fonction du nombre de compte copropriétaires ». Respirons quelques instants.
Les photocopies sont incluses dans le forfait mais ne le seraient plus si soudainement il y aurait plus de comptes de copropriétaires dans l’immeuble.
Alors expliquons à ce syndic que les copropriétaires ne sont pas des souris ou des cafards qui se reproduisent du jour au lendemain.
Par conséquent, les honoraires ne peuvent d’aucune façon être révisables d’autant plus pour facturer une prestation qui est déjà comprise dans le forfait.
II – Du gratuit pour vendre du vent
Dans la démarche du vendeur de sable en plein désert, nous avons Mysyndic dans le milieu des syndics.
En effet, voyons la nouvelle mention prévue dans son contrat qui n’est évidemment pas prévue dans le vrai contrat-type que les syndics professionnels sont censés respecter :

Ainsi, la trésorerie de la copropriété est déposée obligatoirement sur un compte séparé ouvert au nom de la copropriété.
Mais là encore, il ne s’agit pas d’un excès de zèle du cabinet mais tout simplement du respect de la loi et plus précisément de l’article 18 de la loi du 10 juillet 1965.
Ainsi ce syndic perce dans des trous déjà existants, souffle dans le vent pour faire croire qu’il fait ce qu’il défait pour refaire.
Pathétique.