Décidément, Citya reste « un sponsor » indéfectible de l’ARC pour alimenter sa rubrique « Abus ».
C’est simple, il est prêt à tout pour arriver à ses fins, même quand il frise l'hérésie ou pire la stupidité.
Et pourtant, nous avons publié de nombreux abus dénonçant ce groupe, en particulier pour son acharnement à vouloir inciter, voire contraindre les copropriétaires d’accepter de recevoir des notifications par voie électronique.
Malgré ses tentatives, ce groupe n’arrive vraisemblablement pas à ses fins, essayant une nouvelle méthode tout aussi ridicule qui d’ailleurs a alerté les copropriétaires qui n’ont pas hésité à nous la remonter pour que l’on publie un abus. C’est donc fait !
À ce titre ; voici la nouvelle communication de Citya :
Respirons et allons par étape.
I. Une souscription gratuite, mais payante
La nouvelle approche de Citya pour inciter à la souscription de notification électronique est de préciser que ce procédé est gratuit.
Mais il ne faut pas se méprendre, il ne s’agit pas de rendre gratuit l’usage de la notification électronique qui est facturée à 3,96 € par personne et par envoi.
Ainsi, ce qui est gratuit est de cliquer sur le lien permettant de souscrire à ce service. Autrement dit, Citya affirme que le vent est gratuit.
Scandaleux que l’on puisse écrire des informations aussi peu cohérentes par lesquelles Citya essaye d’endormir le copropriétaire en lui faisant croire que la souscription est gratuite, alors qu’elle est payante.
II. L’incitation par la masse
Autre démarche qui doit être inspirée sûrement par des publicitaires.
Pour inciter le copropriétaire à faire le pas de la notification électronique, ce syndic essaye de le ridiculiser en lui indiquant qu’il est « dépassé » puisque 25% des copropriétaires ont souscrit à cette offre alors que sur son immeuble, seuls 10% ont sauté le pas.
Effectivement, quelle honte pour ce copropriétaire de ne pas être à la mode ou dans l’air du temps, devant faire comme les autres en optant pour la notification électronique !
D’ailleurs, nous sommes très sceptiques sur ce taux de 25% des copropriétaires sachant qu’en parallèle, des syndics honnêtes nous indiquent des taux bien plus bas.
L’article aurait pu s’arrêter là, si ce n’est que durant la même semaine, un autre adhérent d’une copropriété se situant à Versailles a reçu quasiment le même mail avec les mêmes arguments.
Eh oui, on retrouve dans l’introduction la même formule de compassion puis ensuite, la souscription « gratuite » et le fait que sur l’immeuble, « dix copropriétaires » ont opté pour cette solution alors que sur les autres résidences, c’est 25% au minimum qui y ont souscrit.
Face à cette démarche commerciale, nous allons saisir la Répression des fraudes pour qu’elle se penche de plus près sur cette nouvelle pratique commerciale du groupe Citya.