Ce qui nous révulse le plus avec le groupe Citya est le manque de respect et même la condescendance qu’il peut avoir vis-à-vis des copropriétaires.
Il doit sûrement penser que ces derniers sont en majorité des niais et qu’ils ne relèvent pas les pratiques abusives, voire illégales, de leur syndic.
À travers une convocation d’assemblée générale élaborée par le groupe Citya, nous allons mettre en exergue comment il travaille, et surtout la stupidité des techniques utilisées.
I. Une autorisation après le vote de la société
L’article 39 du décret du 17 mars 1967 précise que lorsque le syndic souhaite faire travailler une société avec laquelle il a des liens capitalistiques au sein d’une copropriété qu’il gère, il doit obtenir au préalable une autorisation de l’assemblée générale.
Le principe est donc d’obtenir en premier lieu l’autorisation pour ensuite valider l’intervention de la société.
Néanmoins, pour être dans la légalité tout en augmentant ses chances de faire travailler sa filiale, Citya procède à l’envers.
Autrement dit, il fait voter l’opération sans indiquer la société retenue pour intervenir, puis dans la question suivante valide le fait qu’il s’agit d’une filiale du groupe Citya et demande l’autorisation à l’assemblée générale sans proposer d’offre alternative.
À peine croyable, alors voici la preuve en image tellement cela relève de l’incroyable…mais vrai :
Et voilà, le tour est joué ! La copropriété se retrouve bon gré mal gré à faire appel à la société Coprotect, filiale du cabinet Citya.
Bien sûr, il y aura toujours les défenseurs ou les opprimés qui seront contraints de défendre l’indéfendable.
On vous laisse dans votre médiocrité.
I. Une résolution à bannir
À plusieurs reprises nous avons expliqué qu’il n’était jamais dans l’intérêt de la copropriété de valider l’intervention d’une filiale du syndic.
Cela pour une raison simple : éviter les conflits d’intérêts. En effet le syndic qui est le représentant légal du syndicat des copropriétaires doit défendre exclusivement les intérêts de ce dernier, ce qui est incompatible lorsqu’il fait appel à ses filiales.
Et pour cause, en cas de litige il serait en conflit d’intérêts, entre défendre celui du syndicat des copropriétaires ou bien celui de sa filiale.
Néanmoins, ce conflit sera de courte durée puisque le syndic choisira les intérêts économiques de son groupe et donc de sa filiale au détriment de celui du syndicat des copropriétaires qu’il gère, trouvant tous les prétextes possibles pour refuser d’engager quelconque action.
À bon entendeur je vous salue.