ABUS N° 3258 - Syndics et associations de copropriétaires : chacun à sa place. Le cas LOISELET

03/10/2012 Abus Abus

ABUS N° 3258 - Syndics et associations de copropriétaires : chacun à sa place. Le cas LOISELET

 
Les sociétés qui fonctionnement bien sont celles où chacun tient sa place et la tient bien et où les contre-pouvoirs font correctement leur « travail » en toute indépendance.
 
Le mélange des genres et la confusion ne sont bons pour personne, si ce n’est provisoirement pour certains individus.
 
Pourquoi disons-nous cela ? Pour la raison qui suit.
 
Le groupe LOISELET - qui n’aime pas beaucoup l’ARC, ce qu’on peut comprendre sans peine (tapez LOISELET sur le moteur de recherche de notre site Internet - a en effet décidé, pour avoir la paix, de faire la promotion d’une autre association de copropriétaires, à savoir l’UNPI.
 
Le groupe LOISELET le fait en ces termes, comme nous le signalent de nombreux adhérents choqués :
 
« ... la Chambre des Propriétaires offre à ses adhérents, copropriétaires et syndicats de copropriétaires, un lieu d’écoute, de conseil et de défense de leurs intérêts,
- et indique les coordonnées de cette Chambre des Propriétaires à Paris ».
 
Ce « rabattage » comme on dit est indécent, inquiétant et surtout choquant :
 
  • indécent : il n’appartient pas à un syndic de dire aux copropriétaires QUI défend leurs intérêts ; imagine-t-on la direction de Carrefour faire la promotion de telle organisation de consommateurs ? Ce serait évidemment curieux et ridicule.
  • inquiétant : cette complaisance pourrait laisser entendre qu’il y a une certaine « complicité » entre le groupe LOISELET et l’UNPI ; or il n’y a pas pire qu’une société où les associations sont soit instrumentalisées soit trop proches de ceux dont elles ont pour rôle de réguler les pratiques voire au besoin, d’empêcher les abus toujours possibles ;
  • choquant : comme on l’a dit, une société qui fonctionne bien est une société où les contre-pouvoirs sont totalement indépendants. En désignant les « bons » contre-pouvoirs, le groupe LOISELET méconnait et pervertit cette mécanique démocratique et rend un très mauvais service non seulement à l’UNPI, mais à tous les copropriétaires.
 
Les copropriétaires ont besoin d’associations fortes et indépendantes. Ils n’ont pas besoin que les syndics disent quelles sont, à leurs yeux les « bonnes associations ».
 
D’autant qu’au final le groupe LOISELET fait du tort à l’UNPI : quel copropriétaire un peu lucide peut faire confiance pour défendre cses intérêts à une association à qui le sixième syndic de France fait une publicité aussi déplacée ? C’est ce qu’on appelle le « baiser de la mort ».