ABUS N° 3286

15/11/2012 Abus Abus

 ABUS N° 3286 

 
 
Voici un mail très intéressant  qui prouve deux choses :
 
  1. que le site de l’UNARC est très utile (mais ça on le savait) ;
  2. que les visiteurs de ce site sont de braves gens toujours prêts à aider les autres (mais ça aussi, on le savait).
 
Maintenant, lisez la suite des forfaits de Monsieur Philippe MAURICE (pour le début, tapez : « Philippe MAURICE » sur notre moteur de recherche :
 
« Bonjour,

Je me suis rendue ce jour à la visite d'un bien situé au 19 rue .......... à Paris dont la vente aux enchères à lieu le jeudi 22..... au Tribunal de Grande Instance de Paris.

Le bien de plus de 85 m² en bon état est mis à prix 25 000€, il est utilisé comme bureaux par un "avocat" qui est propriétaire et qui met un bureau à disposition d’un ami auditeur selon les dire de la personne présente dans les lieux lors de la visite.

J'ai interrogé l'huissier pour savoir si un bail commercial était en cours mais il m'a indiqué que toutes ces informations étaient dans le cahier des charges aux greffes du TGI de Paris.

Je m'y suis rendu et me rendis compte que l'avocat propriétaire - M. Philippe MAURICE - avait un arriéré de 13 534,20 € (de charges de copropriété) suite à deux jugements des 13 Novembre 2008 et 21 juin 2011.

Cela m'a interpellé, d’autant plus que ce monsieur est devenu propriétaire suite au décès de Mme Marie-Louise M..... née le 4 octobre 1921 à Paris IV (elle est décédée le 11 Mai 2001) et qu’il est devenu propriétaire le 8 Décembre 2004 (date d'édition de l'acte de propriété de Maitre ...............).

Tout cela m’a semblé étrange et je me suis dit que si nous remportions cette enchère nous n'aurons jamais l'usage du bien...

J'ai donc cherché sur Internet et ai trouvé vos articles sur cet « avocat », Philippe MAURICE tels que les abus 2026, 1277,
3037 concernant le même individu.

Je vous remercie pour vos articles et j’espère que le présent email servira à quelqu'un.

Cordialement.
e............... ».
 
Hé oui ! Philippe MAURICE court toujours.
 
Ses biens sont saisis, mais la personne qui veut acheter le bien a raison  :  avec ce filou, aucune chance de pouvoir « avoir l’usage du bien ». À bon entendeur...