Nous sommes toujours ébahis lorsque des responsables de cabinets de syndic prennent avec une certaine désinvolture les dossiers de leurs copropriétés mandantes.
A ce titre, nous avons reçu un mail singulier d’une principale de copropriété (excusez du peu…) d’une agence du groupe Foncia, qui à défaut d’être risible est plutôt inquiétant.
Bien évidemment, nous n’allons pas citer son nom, ni l’agence car notre objectif n’est pas de pointer du doigt une gestionnaire, mais une attitude qui peut expliquer en partie le malaise dans les copropriétés, sachant d’autant plus qu’il s’agit d’une principale de copropriété qui est censée donner l’exemple.
I. Ce mail vous suffit-il ?
Avant d’entrer dans le détail, voici le mail intégral que nous avons reçu le 16 juillet dernier :
Et oui ! C’est tout. Une ligne et demie. Un mail qui fait plutôt office de texto. Nous ne savions pas si à notre tour nous devions lui répondre en smiley ou par WhatsApp…
Mais au-delà de cette réponse peu conventionnelle, listons les erreurs commises par cette principale de copropriétés d’un cabinet du groupe Foncia.
II. Les erreurs multiples commises par cette gestionnaire
Alors, comme souvent, respirons et présentons les erreurs :
- Il ne s’agit pas de ses copropriétaires mais du syndicat des copropriétaires qui dispose d’une personnalité morale distincte.
- Ce ne sont pas les copropriétaires qui adhèrent mais le conseil syndical.
- Il n’en revient pas au syndic de demander la résiliation du contrat d’adhésion mais au conseil syndical qui a originellement souscrit le contrat auprès de notre association, conformément à l’article 27 du décret du 17 mars 1967.
- Bien évidemment le mail n’est pas suffisant, sachant qu’il s’agit d’une demande de résiliation qui doit, à ce titre, respecter une procédure spécifique.
Et oui, madame la principale, pour être respectée, il faut savoir respecter les règles !