ABUS N°4137 : Le rétropédalage du cabinet FARCOT

23/08/2016 Abus Abus

ABUS N°4137 :
Le rétropédalage du cabinet FARCOT

 
Nous avons dénoncé, sur notre site internet (abus numéro 4107 www.arc-copro.com/q6jn) les agissements particulièrement graves du cabinet FARCOT, qui a imputé à ses copropriétés mandantes des factures abusives ou inutiles, voire pire, émanant de sociétés inexistantes.
 
Suite à son refus de rembourser ces factures indues, nous lui avons envoyé un courrier pour lui rappeler deux faits importants :
 
  • en premier lieu,  que ces actes illégaux et irresponsables ont entraîné des copropriétés dans de graves difficultés financières. Une situation scandaleuse que, par-dessus tout, l’ARC ne supporte pas du tout ;
  • en second lieu, nous lui avons indiqué qu’à défaut de rembourser les sommes indûment prélevées aux copropriétés, l’ARC passerait à l’étape suivante...

 

I. Une réponse de FARCOT qui ne s’est pas fait attendre

 
Suite à notre courrier, voici la réponse que le cabinet FARCOT a envoyé à un syndic ayant repris la gestion d’une des copropriétés concernées :
 
« Madame,
 
Faisant suite à notre précédent courrier et n’ayant pas reçu le RIB de la copropriété, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint un chèque de 2.400 euros correspondant au remboursement que nous avons pu obtenir de la société ADDIP.
 
Concernant l’établissement du plan de prévention et d’évolution des risques professionnels par la société PREFOS, nous maintenons que les copropriétés sont également soumises à l’article R4512-7 du Code du Travail et que le calcul du contingent annuel d’intervention au sein d’une copropriété ne se limite pas aux heures effectuées par la société d’entretien des parties communes, mais concerne l’ensemble des intervenants extérieurs : ascensoriste, protection incendie, espaces verts, entretien des portes, plombier, électricien.... le quota des 400 heures est donc rapidement atteint.
 
Ceci étant, nous avons réussi à obtenir de la société PREFOS le remboursement de la somme de 2055.60 euros, dont vous trouverez ci-joint un chèque dûment libellé au nom du SDC ….
 
Nous vous prions de croire, Madame, en l’assurance de nos salutations distinguées.
 
Éric FARCOT
Directeur »

 

II. Les préconisations de l’ARC

 
Nous n’allons pas épiloguer sur la réponse de FARCOT, qui essaye avant tout de sortir la tête haute du pétrin dans lequel il s’est mis.
 
En effet, sa réponse sur le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER) nous fait doucement rire, sachant que les articles L-4121-3 ainsi que R-4121 et suivants du Code du Travail précisent que cette obligation relève de l’employeur et non du client. Nous avons déjà répondu à ces arguments dans un premier courrier qui a fait l’objet de l’abus numéro 4115 : www.arc-copro.com/i549.
 
Ceci étant, à présent, chaque syndicat de copropriétaires qui s’est trouvé abusé par ce syndic sait qu’il reconnait ses fautes et qu’il semble consentir à rembourser les factures imaginaires émanant de la société BUROTIC, mais aussi les factures abusives de recherche de plomb ou de termites ainsi que celles relatives au DUER (en espérant que les chèques de remboursement ne soient pas des « chèques en bois »…).
 
Ainsi, il ne vous reste plus qu’à faire un courrier au cabinet FARCOT et nous en aviser si vous êtes adhérent collectif et que vous rencontrez des difficultés pour vous faire  rembourser. L’ARC se fera un plaisir de faire le relais....
 
Espérons que ce "mea culpa" de FARCOT ne soit pas un nouvel enfumage de ce cabinet. Nous suivons évidemment l'affaire de très près.