Nous le savons bien, le traitement des impayés de charges assuré par les syndics professionnels est aléatoire en fonction des cabinets et de la stratégie économique ou politique qu’ils ont définie.
Certains sont tout simplement dépassés par les évènements, d’autres organisent les impayés comme une possibilité de facturer des actes à des prix prohibitifs, et d’autres vont épargner certains copropriétaires débiteurs qui représentent un nombre de voix important, afin qu’ils ne s’opposent pas à leur prochaine élection.
Bref, une situation où encore une fois le conseil syndical doit prendre les devants, afin d’éviter qu’en définitive le syndicat des copropriétaires paye les pots cassés.
Avant de présenter nos préconisations, rappelons les enjeux d’un traitement chaotique des impayés de charges, pour ensuite donner quelques préconisations ou du moins pistes de réflexion.
I. Une situation qui se retourne contre la copropriété
Bien souvent les syndics affirment que les actes privatifs imputés au copropriétaire débiteur, tels que la lettre de relance ou de mise en demeure sont supportés exclusivement par le copropriétaire débiteur, n’ayant aucune incidence sur les charges de copropriété.
Cette affirmation est partielleme...
La suite est réservée aux abonnées.