Ascenseurs : un article et des témoignages accablants du PARISIEN : « Le vrai problème de sécurité, c’est l’absence d’entretien »

28/02/2013 Actions Action

Ascenseurs :

un article et des témoignages accablants du PARISIEN : « Le vrai problème de sécurité, c’est l’absence d’entretien »

 
Nous aurions voulu le faire, nous n’aurions pas pu... Le PARISIEN consacre un article aux travaux de sécurité des ascenseurs et commente les actions et demandes de l’ARC et de l’UNARC (désormais satisfaites) concernant le report de l’échéance.
 
À cette occasion il donne la parole aux Parisiens. Voici ce que cela donne : « en gros, nos appareils sont récents ou rénovés récemment, mais sont mal entretenus et donc présentent pour ces raisons des problèmes de sécurité ».
 
Voici trois témoignages donnés par le PARISIEN :
 
  1. « Jean-Luc THOMINZ 43 ans, comptable :
Mon ascenseur s’arrête de façon impromptue entre deux étages et pourtant... il vient d’être changé. Comme quoi c’est un bon business, la réparation est un métier porteur. Ensuite, il faut bien que les ascenseurs tombent en panne de temps en temps... Le hic, c’est que les agents de maintenance arrivent presque une heure après l’appel, c’est beaucoup trop long ! ».
 
  1. « Colette LEDOUX 82 ans, retraitée Paris (XIè) :
Mon ascenseur tombe régulièrement en panne et pourtant il n’est pas vieux : il a seulement 12 ans ! Du coup, je n’ai que très peu confiance. C’est surtout la faute des mauvais réparateurs, qui ne sont pas assez qualifiés à mon avis. Dans mon immeuble, il y a 3 sous-sols et quand je monte, j’ai toujours cette crainte de descendre en chute libre jusqu’au 3è sous-sol ».
 
  1. « Mounia BEAUJOUR 27 ans, éducatrice. Paris (XIIIè) :
Mon ascenseur est tout décalé. Le bouton du rez-de-chaussée mène à la cave, et celui du 1er étage mène au rez-de-chaussée... Quand mes amis repartent, ils n’arrivent jamais à trouver la sortie et terminent dans la cave. Lors de pannes, « c’est désolé monsieur le livreur », car j’habite au 7ème étage. Le gardien dit souvent qu’il a prévenu la société, mais rien ne bouge ».
 
C’est clair. Le VRAI problème ce ne sont pas les ascenseurs, mais les ascensoristes.
 
Voici maintenant l’article du PARISIEN :
 
En dépit de la loi, qui impose une rénovation du parc avant juillet, les travaux ont pris beaucoup de retard
 
Il a urgence ! Il reste à peine plus de quatre mois et demi pour mettre aux nouvelles normes de sécurité 115000 appareils, sur un total de 490 000. Si la loi sur la sécurité des ascenseurs de 2003 prévoit en effet une remise aux normes complète de l'ensemble du parc - le plus vieux d'Europe - avant 2018, l'essentiel des travaux devait, lui, être théoriquement terminé le 3 juillet. Or, affirme le président de la Fédération des ascenseurs, Stéphane Krause, « il ne sera pas possible de les finaliser avant juillet».
 
Selon l'Union nationale des associations de responsables de copropriété (Unarc) et l’ARC, peu d'assemblées générales de copropriétaires ont pris des résolutions pour engager ces travaux, le plus souvent assez onéreux et faute de vraie concurrence (lire ci-dessous). Tandis qu'à l'Union sociale pour l'habitat – l’USH, qui représente les offices HLM - on estime de toute façon que les ascensoristes sont « dans l'impossibilité matérielle de répondre à toutes les demandes dans le délai imparti».
 
Les professionnels demandent un court report
Autant de raisons pour ces deux organismes de demander un report d'un an, voire plus. L’Unarc conseille néanmoins à ses adhérents de « voter les travaux et, s'ils le peuvent, de payer un acompte avant le 31 décembre » pour bénéficier de la TVA à 7% en vigueur jusqu'à cette date. Ce taux doit en effet passer à 10 % à partir du 1er janvier 2014.
Quant aux ascensoristes, favorables, avec d'autres organismes (bailleurs privés, contrôleurs techniques, direction du travail, institut de la sécurité au travail et Afnor), au maintien de l'échéance de juillet pour la passation des commandes, ils demandent aussi un report de seulement « six à neuf mois pour la réalisation effective des travaux ».
Quant aux travaux eux-mêmes, après la limitation de la vitesse et la sécurité des portes en 2010, ils consistent cette fois à régler la précision de l'arrêt à l'étage, à revoir l'alarme de secours, la pose de vitres sur les portes et la protection électrique. Et comme pour souligner l’urgence de la situation, le délégué général de la FA, Jean-Luc DETAVERNIER, souligne que « pour les seules remises aux normes de l’arrêt à l’étage, 60 000 ascenseurs sont concernés ».
Bruno MAZURIER ».
 
 
Conclusion :
 
  1. Le vrai problème c’est bien la maintenance.
  2. Profitez du report pour faire mieux jouer la concurrence.
  3. Si vous êtes adhérents à l’ARC ce sera encore plus simple grâce au contrat-cadre que nous avons négocié.
 
 
 

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