Et nous revoilà dans un nouveau tourbillon qui va engager tous les acteurs de la copropriété, à savoir le syndic, le conseil syndical et l’ARC. Il s’agit des diagnostics pour réaliser le plan pluriannuel de travaux qui a été mis en place par la loi Climat et Résilience.
Une niche avant tout commerciale puisque, d’ici deux ans, toutes les copropriétés seront tenues de réaliser un diagnostic pour établir le plan pluriannuel de travaux.
Un marché colossal qui va, comme toujours, provoquer des vocations mais surtout des abus.
L’ARC qui est en première ligne commence déjà à avoir les oreilles qui sifflent avec des diagnostics proposés aux copropriétés qui sont approximatifs et qui représentent, malgré tout, des coûts extrêmement importants.
Expliquons tout d’abord les enjeux et ensuite les précautions d’usage que doit mettre en place le conseil syndical, à défaut de son syndic qui, bien souvent, est juge et parti en essayant de vendre sa filiale ou le bureau d’études qui sait se montrer « conciliant ».
I – Un diagnostic à double, voire à triple compétencesL’article 14-2-1 de la loi du 10 juillet 1965 modifiée par la loi Climat et Résilience, impose au syndicat des copropriétaires de réaliser un plan pluriannuel de travaux.
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