Attention aux facturations de prestations au temps passé

25/05/2018 Dossiers conseils Conseil

Il est intéressant de constater comment les syndics professionnels et en premier lieu les grands groupes font évoluer leur contrat.

Comme toujours, rien n’est fait au hasard.

A présent, la quasi-totalité des prestations prévoit une facturation « au temps passé » plutôt qu’à la vacation.

Une solution qui de prime abord semble équitable mais qui, au final, peut cacher une stratégie perverse.

I. Une facturation difficilement calculable

Sur la plupart des contrats étudiés, surtout ceux émanant des grands groupes, les modalités de facturation ont évolué.

En effet, les prestations sont en majorité facturées au temps passé, à l’exception des actes privatifs prévus aux points 9.2 et 9.3 du contrat qui présentent un coût fixe.

Ce dernier est d’ailleurs souvent exorbitant.

Cela a une logique propre aux syndics qui ont tout intérêt à ne pas facturer leurs actes au temps passé, sachant qu’en pratique ils se réalisent en très peu de temps.

Ainsi, il est plus intéressant pour le syndic de présenter un coût de l’état daté à 600 euros plutôt qu’au temps passé, compte tenu du fait que l’établissement de ce document se fait en maximum un quart ...


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