Attention à la nouvelle communication commerciale de MATERA à destination des syndics non professionnels adhérents de l’ARC

30/05/2022 Actu

Nous avons de nombreux adhérents qui nous ont remonté des courriers qu’ils ont reçu de la société MATERA, ne sachant pas comment cette dernière a réussi à obtenir leurs coordonnées postales ou mail.

Ceci étant, avec nos adhérents, encore plus lorsqu’ils sont syndics non professionnels, leur réaction est toujours expéditive surtout depuis qu’ils sont informés, à travers notre site internet, des méthodes commerciales peu recommandables utilisées par cette société.

Néanmoins, il nous parait intéressant de présenter leurs nouvelles démarches  commerciales afin, d’une part, d’alerter les syndics bénévoles non adhérents et, d’autre part, de démontrer que cette société ne recule devant rien pour récupérer de la clientèle.

Pour cela, nous allons présenter les deux techniques de démarchage similaires qui nous ont été remontées mais avec une approche différente.

I – « Bonjour, c’est Pauline »

Le premier concept consiste à envoyer un courrier papier et de se faire passer pour la confidente de la syndic bénévole adhérente à l’ARC.

Ainsi, l’introduction du courrier commence par se vouvoyer avec la phrase suivante : « Je suis Pauline de la société Matera ».

Ensuite, on passe par le coté sympathique et compatissant : « Je suis consciente que gérer sa copropriété n’est pas de tout repos ».

Et enfin, la solution d’assistance qui est bien sur Matera, avec comme phrase d’accroche : « Oui, j’accompagne personnellement quelques copropriétés voisines de la vôtre ».

Eh oui, le message subliminal est évident, si d’autre copropriétés voisines ont fait confiance à MATERA, pourquoi pas vous ?

Pour finir, nous avons les exploits de la société Matera qui nous laisse sans voix puisqu’il est indiqué :

  • Qu’elle accompagne 1.500 copropriétés alors qu’elle annonce sur ses communications 5.000 immeubles, soit trois fois plus… qui croire ?
  • Que 95 % de leurs clients restent fidèles après la première année, impliquant qu’à la deuxième année, le taux serait moindre.

Voici l’extrait du courrier pour éviter tout procès d’intention :

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Abordons à présent la deuxième approche tout aussi savoureuse.

II – La carte de visite

Le deuxième mode de communication est tout aussi pitoyable ; il a été reçu par un adhérent de l’ARC qui se pose la même question que nous, à savoir comment la société MATARA a obtenu ses  coordonnées.

A titre d’illustration, voici le mail d’incompréhension de l’un de nos adhérents :

 « Bonjour Madame,

Je vous prie de trouver en pièce jointe copie du courrier que j'ai reçu de Matera. Je me demande par quel moyen ils ont pu savoir que je faisais partie d'un conseil syndical et obtenir mes coordonnées alors que je ne les ai jamais contactés. »

Avant de présenter nos commentaires, voici la carte qui a été réceptionnée :

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C’est toujours la même Pauline mais qui, à priori, a soudainement changé de quartier puisque notre première adhérente qui a reçu le courrier se situe dans le 19ème arrondissement de Paris et ce deuxième adhérent se trouve dans les Hauts de Seine (92).

Cette fois-ci, l’approche commerciale n’est plus « d’attaquer » sur l’angle de la gestion de la copropriété mais sur la question de l’obligation annuelle de transmission d’informations au sein du registre.

La nouvelle technique est d’entrer par la petite porte de la copropriété en proposant un service ponctuel pour ensuite ouvrir la boîte de Pandore.

Alors, à notre tour d’envoyer notre carte de visite à Matera :

« Bonjour Matera,

Ici c’est l’ARC. Si vous continuez avec ce type d’approche commerciale, d’autant plus à l’égard de nos adhérents, nous allons être obligés de continuer à dénoncer vos méthodes sur notre site internet.

Rassurez-vous, vous essayez de faire croire que Matera et l’ARC défendent les mêmes causes mais personne n’est dupe !

Nous espérons vivement ne plus vous voir dans notre site internet… »