CITYA - URBANIA : qui avait raison ?

20/12/2012 Actions Action

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CITYA - URBANIA : qui avait raison ?

 
Lorsque CITYA et URBANIA ont annoncé un rapprochement « logistique » il y a quelques mois nous n’avons pas été dupes et avons écrit qu’URBANIA était bien en train de se vendre par « petits bouts » à CITYA. Or aujourd’hui les masques tombent.
 
Voici une dépêche de l’AFP du 11 décembre denier particulièrement éclairante.
 
 
« Citya achète 15 agences immobilières à Urbania
 
« PARIS, 11 déc 2012 (AFP) - La société Citya vient d'acheter quinze agences immobilières au groupe Urbania, a annoncé mardi à l'AFP son PDG Philippe Briand sans communiquer le montant de l'opération.
 
« Ces agences sont toutes situées dans la région Rhône-Alpes: 3 à Grenoble et en Isère, 6 à Annemasse et en Haute-Savoie, 4 à Chambéry et en Savoie, 2 à Saint-Étienne et dans la Loire, a précisé M. Briand, par ailleurs député UMP d'Indre-et-Loire.
« En février dernier, Urbania avait déjà cédé à Citya 33 agences situées en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Normandie, Centre et Val de Loire, représentant environ un tiers de son chiffre d'affaires, soit un total de 48 depuis le début de l'année.
« Citya, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2011, devrait posséder, après des fusions entre des agences des deux marques situées dans les mêmes villes, une centaine d'agences, ce qui la situe parmi les principaux réseaux d'agences immobilières et de syndics de copropriété et la première entièrement détenue par son propriétaire.
D'ici cinq ans, l'ambition de Citya, créé à Tours en 1990, est de porter son chiffre d'affaires annuel entre 150 et 160 millions d'euros, a indiqué M. Briand.
« Urbania avait été racheté, en 2010 à la barre du tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine), par la société d'investissement française IPE (Investors in Private Equity) après un accord avec les banques prévoyant la transformation de 430 millions d'euros de créances en une émission d'obligations convertibles, à 50%, pour une durée de 15 ans, sur un total de 510 millions de dettes.
« Auparavant Urbania faisait partie d'un groupe nébuleux de sociétés dirigées par Michel K. Moubayed, décédé depuis. IPE, présidé par Philippe Nguyen, gère des fonds ayant vocation à reprendre des entreprises industrielles et de services ».
 
 
 
 
Mais avec quel argent, Monsieur BRIAND, député, achète-t-il tous ces cabinets ?