Les présidents des chambres professionnelles sont fiers d’annoncer que peu de copropriétés changent de syndic, faisant croire que cela est dû au fait que les copropriétaires sont satisfaits de leur syndic.
Bien évidemment, cela est loin d’être en conformité avec la réalité.
En effet, il faut être clair, à quelques exceptions près les syndics sont élus non pas par choix, mais par défaut.
Bien souvent il s’agit de blanc bonnet et bonnet blanc, ou pire du choix entre la peste et le choléra.
Ainsi, le faible turnover des cabinets de syndics au sein des copropriétés est dû au fait qu’il n’y a pas de grand choix, d’autant plus avec le rachat massif par les grands groupes de petits et moyens cabinets, se retrouvant au final avec le syndic qu’on a voulu fuir.
A cela il faut ajouter une deuxième difficulté particulièrement lourde à gérer par le conseil syndical qui est le « plumage » financier de la copropriété lorsque le syndic sait pertinemment qu’il ne sera pas réélu à la prochaine assemblée générale.
Exposons la situation pour présenter nos recommandations.
I. Un syndic qui garde la main jusqu’à la dernière minuteBien souvent, pour éviter que le syndic n’envoie la co...
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