Le législateur a prévu que le président de séance de l’assemblée générale ne peut être le syndic mais un copropriétaire élu qui dirige les débats.
Quant au secrétariat, il est par défaut assuré par le syndic. Il doit être élu et a pour principale fonction de comptabiliser les voix afin de déterminer si la résolution est adoptée. Il procède à la rédaction du procès-verbal de l’assemblée générale.
Dans les faits, il n’est pas rare que le syndic confonde les rôles et soit secrétaire de droit et président de fait.
Autrement dit, c’est lui qui dirige les débats, qui propose l’ordre des questions et soumet la proposition de résolutions au vote.
Généralement, cela se matérialise lorsque le syndic prend la place centrale, laissant le « pseudo président » de côté « chargé de donner l’heure » quand on lui demande.
Face à cette situation, il y a deux solutions : remettre le syndic secrétaire « à sa place », c’est-à-dire de côté et ne lui laisser prendre la parole que lorsqu’on la lui donne, ou plus radicalement se passer de lui en assemblée générale.
Voyons la deuxième hypothèse qui, il faut le reconnaître, doit être utilisée en cas de situation extrême, c’est-à-dire lorsque le syndic est toxique, se cons...
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