Décidément, il y a des syndics professionnels déconnectés de la réalité : le FastPass !

20/05/2025 Actu

A vrai dire, nous pouvons comprendre que certains syndics ne nous apprécient pas.

Et pour cause, nous mettons sur la place publique les abus voir les illégalités parfois même les âneries que certains syndics peuvent faire ou dire étant du coup pas très satisfaits de notre publicité.

Dans le même registre, nous avons un syndic professionnel qui a sorti un nouveau concept qui est intitulé « FastPass » qui consiste à facturer le faux pré-état daté à un tarif plus élevé lorsqu’il est demandé à être réalisé dans les plus brefs délais.

Après avoir présenté son concept que nous allons reproduire, il est précisé en dernière ligne « pour rappel si l’ARC Nationale se balade sur ma page, le pré-état daté n’a pas d’existence légale et son prix n’est pas plafonné. »

Compte tenu de ces précautions, nous n’allons pas citer le nom de ce syndic néanmoins nous allons reproduire son post pour expliquer la limite de son raisonnement.

Sans plus tarder, voici l’intégralité de son post :

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I- Tout travail mérite salaire

Tout d’abord, il est important de souligner que les syndics sont effectivement ultra sollicités.

En effet, ils doivent répondre à plusieurs missions du quotidien auxquelles s’ajoutent les urgences.

Il est donc normal qu’un syndic ne soit pas en mesure de réaliser des tâches administratives sous 48 heures.

Il est aussi normal que lorsqu’un copropriétaire souhaite un service ++, il doit en contrepartie payer plus cher.

Ainsi sur le principe, il est normal qu’une pizza 4 fromages soit plus chère qu’une simple napolitaine.

Mais là où la logique dérape est lorsque le syndic considère la copropriété pour « Disney Land » et le copropriétaire pour « Mickey ».

II – Des copropriétaires otages

A Eurodisney, on a le choix soit d’attendre, soit de payer un « FastPass » pour passer avant les autres.

Ce syndic procède de la même façon en réclamant plus du double du tarif, si le notaire réclame l’établissement du faux pré-état daté sous 48 heures.

La difficulté est que la facture ne sera pas payée par le notaire pressé mais par le copropriétaire vendeur.

Et oui, encore une fois, le copropriétaire se retrouve le pigeon de l’affaire faisant au passage le bonheur du notaire et du syndic.

En effet, ce cher syndic fait payer au copropriétaire le « FastPast » de son notaire.

N’y a-t-il pas une ambiguïté ?

Ce qui est étonnant est que ce syndic s’inquiète que l’ARC Nationale risque de l’épingler pour la facturation du faux pré-état daté mais ne s’inquiète pas lorsqu’il applique une majoration de 125 % pour que le copropriétaire ait son pré-état daté sous 48 heures à cause de la carence de son notaire.

Quoi comprendre ?