ENORME : derrière SYNDIC+ (SYNDIC PLUS), nous avons découvert... FONCIA et plus grave encore

21/02/2013 Actions Action

ENORME :

derrière SYNDIC+ (SYNDIC PLUS),

nous avons découvert... FONCIA et plus grave encore

 
 
  1. Le néo-syndic, « syndic + » (SYNDIC PLUS), sa campagne de publicité et ses 18 agences
 
Depuis trois mois, impossible d'échapper à la campagne de publicité de « syndic + » des pages entières dans tous les journaux; des quatre pages encartées dans les magazines, un déferlement de spam dans les boites de tous les copropriétaires; du jamais vu...
 
Ce cabinet de syndic - présidé  par un ancien cadre dirigeant de chez Loiselet-Daigremont, Thierry Winzelle - prétend révolutionner le métier de syndic et corriger la façon actuelle de gérer, qu'il dénonce aussi fortement que l'Arc peut le faire. Il promet pour cela:
 
  • la transparence des honoraires et de la gestion financière (compte bancaire séparé pour tous) ;
  • la réactivité et la présence dans les immeubles ;
  • la compétence et la maitrise des charges ;
  • le respect de la loi et des règlements, etc.
 
Intrigués par ce discours très consumériste et par le déferlement parallèle de publicité, nous avons engagé une première enquête et nous nous sommes aperçus que derrière « syndic + », il y avait deux « publicitaires » propriétaires d'une société appelée Mégalo-Compagny (sic). Ceci pouvait expliquer la campagne de publicité.
 
Cependant, un autre point nous intriguait : comment ce néo-syndic avec un capital de 19.000 euros pouvait-il, deux ans après sa création seulement, posséder déjà  quatre agences à  Paris et  prévoir d'en créer 14 de plus en 2013, comme il l'annonce sur son site internet ?
Par ailleurs, nous nous sommes vite aperçus, que le contrat de ce néo-syndic était truffé de clauses illégales, contradictoires, floues ou approximatives et avons écrit à Thierry Winzelle pour obtenir des explications et rectifications. Monsieur WINZELLE ne nous a jamais répondu.
 
Nous avons donc poursuivi notre enquête, et n'avons pas perdu notre temps.
 
  1. Derrière le chevalier blanc... Foncia
 
Et oui, en cherchant et épluchant les nombreux documents officiels publiés au Tribunal de Commerce de Paris, nous avons eu l'énorme surprise de constater qu'en juin 2012, c'est-à-dire juste avant le lancement de la campagne de publicité, Foncia était entrée au capital de « syndic + » et avait apporté en numéraire la modique somme de 2.562.794,80 €. Tout à fait incroyable.
 
Ainsi, derrière le néo-syndic chevalier blanc, c'est le premier et pas vraiment vertueux ni transparent groupe de syndic français qu'on retrouve...
 
Dès lors, les copropriétaires qui cherchaient à échapper aux syndics, qui dominent la place et rendent l'air irrespirable à tant de copropriétaires, se retrouvent-ils, sans le savoir, dans les mains de « BIG syndic » pas vraiment « néo ».
 
En somme, une énorme tromperie orchestrée par deux publicitaires avec la complicité d'un homme de paille, ancien de chez Loiselet-Daigremont.
 
  1. Et ce n'est pas tout...
 
Non, ce n'est pas tout, car en creusant un peu plus nous avons découvert ceci : la femme d'un des deux publicitaires actionnaires de départ de « SYNDIC + », Madame Frey, vient de céder la présidence d'une autre société à Thierry Winzelle, société qui elle-même vient tout juste (le 31 janvier  2013 !) d'élargir son champ d'action pour pouvoir...faire du courtage d'assurance et mettre en place tout type de services.
 
Ainsi, Monsieur Winzelle va t'il pouvoir - avec ses alliés et complices, comme tous les syndics indélicats de France, de Navarre et des DOM-TOM - placer dans toutes ses copropriétés et sans qu'elles le sachent, des assurances et services de toute nature à des prix et conditions défiant évidemment toute concurrence.
 
  1. D'autres surprises sont à venir ; l'Arc et l'UNARC vont agir et ne pas laisser faire
 
Trois autres actionnaires « mystères» sont rentrés au capital de « SYNDIC + ». Qui sont-ils ?
 
Des filiales de Foncia ? D'autres sociétés liées à d'autres groupes de syndic ? On peut s'attendre à tout. Nous allons poursuivre nos enquêtes, puis nous agirons non seulement auprès des copropriétaires et des médias, mais aussi des pouvoirs publics pour demander que des mesures soient mises en place pour empêcher que de pareils écrans de fumée ne soient mis en place et que des tromperies de cette nature ne soient plus possibles.
 
 

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