Décidemment, les mauvais syndics et autres prestataires qui n’ont pas bonne conscience n’ont pas compris que ce n’est pas en assignant l’ARC Nationale qu’ils vont réussir à nous faire taire.
Bien au contraire, une société qui nous assigne est souvent une entreprise qui a des choses à se reprocher, voulant absolument que l’ARC Nationale l’oublie en ne publiant plus d’abus sur elle.
Parmi ces sociétés, nous avons dernièrement été assignés par la société MATERA.
Elément intéressant, il ne s’agit pas d’une affaire en diffamation mais pour des faits supposés de dénigrement.
Alors, entrons dans le détail et c’est, comme on dit, du caviar !
I – Une démonstration presque risible
Soyons clairs, l’ARC Nationale n’a aucune animosité à l’égard d’aucune société ni syndic professionnel.
Notre objectif est de dénoncer les abus afin d’alerter les copropriétaires et non de relayer les potins.
Ainsi, lorsque la société MATERA a été condamnée pour dénigrement à l’égard des syndics professionnels, il n’est pas dans le rôle de l’ARC Nationale de relayer cette information.
En revanche, lorsque la société MATERA présente un contrat non conforme à celui réglementé, ou bien présente des relevés bancaires qui interrogent, il est là de notre responsabilité d’alerter les conseillers syndicaux qui, généralement, nous remercient.
Ainsi, il y a quelques semaines, nous avons reçu une assignation de la société MATERA pour dénigrement. Sa défense tient en trois points :
- nous sommes :
1/ concurrents
2/ l’ARC Nationale va mal
3/ nos articles sont trop méchants
Pour démontrer que l’ARC Nationale va mal, nous avons droit à une pirouette qui relève du grand n’importe quoi.
Le fameux salto arrière ou l’on se retrouve sur les fesses.
La défense paraît tellement désespérée qu’ils font référence à un site internet qui s’intitule « Les ondes de l’Immo » qui parle de l’ARC Nationale sans avoir eu l’éthique et l’intelligence d’interroger son président ou son directeur pour connaître leur version.
Du journaliste comme on faisait dans les années sombres de l’histoire. Et pour cause, ce site internet n’a pas pour objectif de publier des articles d’investigation mais de faire du buzz et surtout d’avoir les grâces des professionnels.
Mais, après tout, c’est comme les médicaments placebo l’intérêt c’est d’y croire.
Le troisième argument est que les articles sont trop méchants.
Là aussi, l’ensemble des abus dénoncés sont documentés, permettant sans difficulté de démontrer qu’il n’y a pas de dénigrement mais des faits réels qui s’avèrent extrêmement graves d’autant plus depuis que la société MATERA est devenue syndic.
II – En attendant
Bien sûr que l’ARC Nationale ne va pas arrêter de dénoncer les abus émanant de MATERA.
Ainsi, si certains copropriétaires ou conseillers syndicaux identifient des abus ou des illégalités que ce soit dans le contrat produit par MATERA ou dans les procès-verbaux, ou encore dans les factures qu’il émet, nous vous invitons à nous les transmettre pour alerter les autres copropriétaires sur ce type d’abus.
Bien sûr, l’erreur est humaine. Dans un premier temps, il est préférable de trouver une solution amiable avec le cabinet MATERA, et s’il refuse d’obtempérer ou de corriger son erreur, alors dans un deuxième temps, nous assumerons notre devoir en relayant l’abus.
Entretemps, MATERA souhaite que l’ARC Nationale soit condamnée à 100.000 € de dommages et intérêts avec publication dans tous nos médias de la décision.
Nous allons donc réclamer le double !
Une affaire qui commence à devenir très intéressante…