Et maintenant ? Que faire ?
Oui, maintenant ?
Depuis plusieurs années c’est plutôt - comme nous l’avons souvent dit - l’immobilisme dans le secteur de la copropriété :
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une loi sur les syndics absolument indispensable (surtout après l’affaire URBANIA) qui a été littéralement « enterrée » pour faire plaisir aux chambres professionnelles de syndics ;
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un arrêté « Novelli » inefficace à réformer d’urgence ;
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une loi de 1965 à toiletter sérieusement pour faire face aux nouveaux défis (gros travaux ; rénovation énergétique ; contrôles et sanctions des syndics ; accès à la justice pour tous les copropriétaires ; traitement des copropriétés fragiles ou en difficulté ; possibilité de déléguer davantage de missions aux conseils syndicaux, etc.) ;
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le compte séparé toujours une exception, etc.
 
Comme on le constate, peu a été fait, beaucoup est à faire.
Les projets vont se bousculer d’ici trois ou quatre mois. Les députés et sénateurs - quelle que soit la couleur de la future majorité parlementaire - vont devoir agir pour répondre à l’impatience de chacun et aux mille et un problèmes à résoudre.
La solution ?
D’abord renforcer le poids des vraies associations représentatives et indépendantes.
Donc : adhérer à l’ARC. Si ce n’est pas encore fait, n’hésitez pas. Il faudra être nombreux et forts pour faire passer nos idées et demandes.
Nos chantiers immédiats :
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la loi sur les syndics à remettre en route (avec instauration de commissions disciplinaires) ;
 
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la réforme de l’arrêté NOVELLI du 19 mars 2010 sur les contrats de syndics ;
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le compte séparé obligatoire sans dérogation possible ;
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la mise en place d’un vrai PTZ collectif (prêt à taux zéro) ;
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la réforme de la loi de 1965 sur la copropriété ;
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l’allongement des délais concernant les travaux d’ascenseurs ;
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une action pour maîtriser la loi sur le plomb dans l’eau ;
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une action de rééquilibrage du lobby des syndics (URBANIA, FONCIA, CITYA, etc.) qui veulent toujours faire passer une loi favorable à leurs intérêts ;
 
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le développement des droits des copropriétaires face aux syndics.
 
Pour cela, il n’y a pas de solution miracle : seul le regroupement des responsables de copropriété (conseils syndicaux et syndics bénévoles) et lui seul permettra de mieux se faire entendre ET comprendre.
Donc : si vous êtes dans un conseil syndical, il faut adhérer à l’ARC, c’est-à-dire rejoindre la seule association NON subventionnée, INDÉPENDANTE , PRAGMATIQUE et proche des questions quotidiennes, à savoir :
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le niveau des charges ;
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les abus des professionnels ;
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la maîtrise pour chaque copropriété de son avenir : gros travaux ; impayés.
 
Lien pour adhérer : http://arc-copro.fr/site/infos/adh%E9rer%E0l%27ARC.pdf