A plusieurs reprises, nous avons expliqué que la publication des abus a pour objectif de dénoncer certains professionnels et en particulier des syndics qui décident délibérément d'agir de manière abusive voire en contradiction avec les dispositions légales et règlementaires.
Le plus scandaleux est que ces dérives se font souvent au détriment des copropriétés qu’ils gèrent.
Pour se justifier, ils relativisent les abus ou pire les illégalités commis et surtout les préjudices que cela entrainent pour les syndicats de copropriétaires.
A ce titre, nous avons dernièrement publié un abus concernant le groupe Nexity qui propose des contrats de mandat d’une durée de trois ans et qui s’avère être contraire aux intérêts des copropriétés qu’il gère. (Voir article ABUS N° 4637 : Pourquoi il ne faut pas valider des contrats de trois ans : un nouvel argument avec le contrat Nexity).
Afin de minimiser la situation, sur les réseaux sociaux nous pouvons lire des commentaires surréalistes démontrant une déficience à apporter des arguments de fond.
Afin de démontrer « la bêtise de certains observateurs », nous allons mettre en exergue leur commentaire. (Comme nous sommes sympathiques nous cachons leur nom)
I. Une justification absurde
Alors que les abus publiés se focalisent sur des faits, permettant d’alerter les copropriétaires sur les dérives et actions commerciales de certains syndics, et dans ce cas précis du groupe Nexity, voici ce que l’on peut lire :
Eh bien voilà la réponse.
A priori, le groupe Nexity peut proposer des contrats d’une durée de trois ans même s’ils sont désavantageux pour la copropriété puisqu’il met gracieusement une partie de son parc à la disposition des soignants, ou encore parce qu’il soutienne des associations. Où est le rapport ?
Il semblerait donc qu’à partir du moment où un syndic réalise du bien autour de lui, il est désormais interdit de le critiquer, ou du moins pour l’ARC de dénoncer les abus commis.
Du grand n’importe quoi qui veut surtout mettre en évidence, une absence d’arguments sur le fond.
Par ailleurs qui dit que l’ARC n’a pas à son échelle soutenu une cause ? Doit-on forcement en faire une publicité ?
II. « Certains » syndics
Dans le même registre, nous avons publié un article, mettant en exergue les abus des syndics en cette période de Covid-19.
Comme toujours, l’objectif est d’éveiller les copropriétaires et les conseillers syndicaux sur les pratiques à la « mode » en ces moments de troubles sanitaires et juridiques.
Comme d’habitude, certains commentaires des réseaux sociaux y compris d'avocat préfèrent occulter le fond des dossiers pour faire diversions en créant une polémique.
A ce titre, voici le commentaire d’un avocat bien connu pour défendre les intérêts de ses clients syndics.
Eh oui, il utilise le terme de « dénigrement », puisque nous n’avons pas précisé qu’il s’agissait de « certains » syndics et non de l’ensemble de la profession.
Argument ridicule, de penser que lorsque l’on dénonce un abus, tous les syndics de France reproduisent le même agissement, à moins de considérer que l’ensemble des professionnels sont des moutons de Panurge, ou bien que tous ces derniers apprennent de leurs confrères les abus à réaliser.
Alors cher avocat, oui on parle de « certains » syndics sachant tout de même que 70% des copropriétés sont gérées par des grands groupes qui dictent leur politique à leur agence, lesquelles les appliquent même lorsqu’elles sont abusives ou illégales.
Pour conclure, si vous souhaitez commenter le fond des dossiers, nous serons ravis d’échanger mais de grâce, arrêtez avec vos commentaires vaseux qui vous déshonorent!