Dans la plupart des grands groupes de syndics, il existe des services entiers qui cherchent par tout moyen comment gagner de l’argent sur le dos des copropriétés et des copropriétaires, même si cela doit passer par des actes illégaux.
Ainsi, quand l’ARC Nationale intervient auprès du Gouvernement et des parlementaires, ils sont généralement attentifs car ils savent pertinemment que nos propos sont le fruit d’une remontée de terrain, nécessitant une réponse politique.
Mais malgré cela, il est extrêmement difficile de faire avancer la législation.
Essayons de comprendre pourquoi.
I – Des professionnels vent deboutLe modèle économique de nombreux cabinets de syndic reposent sur des pratiques abusives. On a connu les faux comptes bancaires séparés, l’immatriculation initiale des copropriétés qui se réalisait en 15 minutes et qui était pourtant facturée plus de 900 €, les prestations avec des libellés exotiques, bref, la facturation à tous les étages.
Pour limiter les contestations, les lobbies professionnels essayent de faire en sorte que soit le syndicat des copropriétaires ne puisse pas agir, soit les pouvoirs publics ne disposent pas de moyens suffisants pour sanctionner les cabinets, soit encore en neutralisant la loi par une absence de sanctions.
La suite est réservée aux abonnées.