Une des forces de l’ARC est d’assister aussi bien les conseillers syndicaux que les syndics bénévoles dans leur fonction.
Et pour cause, l’ARC est la première institution à avoir cru à la montée en compétences des conseillers syndicaux et surtout des syndics non professionnels dits bénévoles.
A présent, des sociétés de margoulins, sortis d’écoles de commerce, ont flairé le marché, proposant des services marchands aux syndics non professionnels, en vue de les rendre captifs de leurs solutions.
Au vu de ces méthodes, nombreux syndics non professionnels ont adhéré à l’ARC afin de savoir comment sortir de ce piège pour ensuite arrêter leurs fonctions et de céder leur mandat à un syndic professionnel, résiliant ainsi l’adhésion à l’ARC.
Nous allons expliquer pourquoi la résiliation de l’adhésion à l’ARC n’est pas forcément une bonne idée.
I – Un conseil syndical qui doit rester un contre-pouvoir au syndic professionnel
Même si le syndic bénévole fait le choix d’arrêter son mandat pour faire appel à un syndic professionnel, il doit rester toujours dans la partie.
Pour cela, il doit être élu au sein du conseil syndical et même en prendre la présidence. Cela pour une raison simple : il est la mémoire de la copropriété et même jusqu’alors on gestionnaire, devant à présent assister le syndic en tant que conseiller syndical.
Cette nouvelle fonction de contrôle et d’assistance nécessite une aide que l’ARC peut dispenser, notamment en expliquant aux nouveaux conseils syndicaux comment ils doivent agir en tant que contre-pouvoir.
Et pour cause, alors que le syndic non professionnel a toujours travaillé dans l’intérêt exclusif de la copropriété, le syndic professionnel peut, quant à lui se retrouver en conflit d’intérêt nécessitant une vigilance du conseil syndical.
II – Des contrôles indispensables
Le changement de gestion d’un syndic bénévole à un syndic professionnel impose de nombreux contrôles.
En effet, il faut vérifier la reprise comptable, la bonne gestion des contrats en cours ou de la mise en place de l’extranet.
Mais encore, le conseil syndical doit se former à ses nouvelles fonctions et au mode opératoire pour créer une collaboration avec le syndic professionnel, que ce soit en matière de contrôle des comptes, d’élaboration de l’ordre du jour, de contrôle des factures ou de la répartition des charges ou encore le bon respect du règlement de copropriété ou de mise en concurrence des prestataires notamment en vue de réaliser les travaux de rénovation.
Voilà pourquoi l’adhésion à l’ARC doit être maintenue, au moins pendant l’année de transition afin de donner un signal fort au syndic repreneur, à savoir, le conseil syndical n’est pas seul mais bien accompagné voire défendu par l’ARC.