L’ARC demande à la Fédération des Ascenseurs (FAS) de justifier ses chiffres, à notre avis, fantaisistes
I. Les ascensoristes, amis des « personnes âgées »
Pour justifier le placement de variateurs de fréquence sur tous les ascenseurs (coût pouvant atteindre 20 à 30.000 euros avec les accessoires), les ascensoristes ne cessent de faire appel au sort des personnes âgées (voir notre article : www.unarc.fr/pd1k).
« 40 % des accidents sont dus à un manque de précision d’arrêt qui pourrait être traité par la pose des variateurs de fréquence. Il est honteux que l’ARC - ennemi des anciens ! - refuse ces investissements qui pourraient éviter tant d’accidents », etcaetera, etcaetera, etcetaera.
II. L’ARC contre-attaque
Il est évident pour l’ARC que ces chiffres sont totalement fantaisistes. D’ailleurs ils ne sont confirmés par aucune administration, et pour cause...
Fatigués par ce discours culpabilisant et à l’évidence fallacieux, nous avons décidé de réagir. Voici la lettre adressée au Président de la Fédération des Ascenseurs (FAS).
III. Lettre à Monsieur Stéphane KRAUSE, président de la société KONÉ et de la Fédération des Ascenseurs
Fédération des Ascenseurs
Monsieur Stéphane KRAUSE - Président
48, boulevard Malesherbes
75008 PARIS
Monsieur le Président,
Suite à l’enquête menée tant auprès de nos adhérents que des bureaux d’études avec qui nous travaillons, il apparaît - selon avis des spécialistes et contrairement à ce que plusieurs intervenants (financièrement intéressés à la pose de variateurs de fréquence) ont affirmé - qu’il est parfaitement possible de régler correctement les appareils bi-vitesse dont la vitesse d’approche est égale à 0,25 m/s.
Pour éviter un débat stérile, nous proposons qu’une étude contradictoire soit réalisée sur cinquante appareils pris au hasard (étude de la précision d’arrêt sur ces ascenseurs et analyse des bons résultats ou des causes d’imprécisions éventuelles).
Une telle étude pourrait être réalisée rapidement.
Si vous en étiez d’accord - ce dont nous ne doutons pas - nous vous remercions de nous en informer par retour pour que nous puissions mettre au point - avec vous-même et d’autres participants au groupe de travail qui le souhaiteraient - un protocole concernant l’échantillon et la méthode d’analyse.
Dans l’attente de votre accord, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de nos salutations distinguées.
Fernand CHAMPAVIER Bruno DHONT
Le Président de l’ARC Directeur de l’ARC ».
IV. Juré, on vous tient au courant.