L’ARC Nationale doit particulièrement bien travailler puisque nous ne comptons pas moins de cinq procédures judiciaires intentées par diverses entités pour essayer de faire taire notre association.
Très honnêtement, nous attendons avec impatience les audiences tellement les griefs sont ridicules essayant de trouver tous les stratagèmes et rouages prévus dans les codes civil et pénal pour que l’ARC Nationale arrête de dénoncer les abus le plus fréquemment commis par les syndics professionnels.
Ce qu’ils ne comprennent pas est que derrière ces abus, il y a des copropriétés qui subissent des préjudices avec une image de la profession qui se dégrade au détriment de cabinets de syndics honnêtes qui souhaitent assurer leur mandat de manière transparente.
Il faut le reconnaître, nous avons une des procédures que nous affectionnons tout particulièrement.
Il s’agit de celle intentée par l’association nationale des gestionnaires de copropriétaires (ANGC), à laquelle s’est ralliée récemment "sa concubine" la FNAIM.
Expliquons pourquoi, nous avons une affection particulière pour cette affaire qui n'en est pas une.
I- Une équipe de choc
Pour mémoire, l’ANGC est présidée par un gestionnaire de copropriété qui est à la fois animateur télé, formateur, comique et qui, comme président d’association, a attaqué l’ARC Nationale pour dénigrement à l’égard de la profession de syndic.
Pour cela, son avocat et lui ont fait toute une démonstration qui conclut ni plus ni moins que l’ARC Nationale n’est en réalité qu’un concurrent des syndics professionnels voulant à ce titre récupérer de la clientèle que sont les syndicats des copropriétaires. A mourir de rire !
Conformément à la procédure, nous avons envoyé nos premières conclusions démontrant que l’ANGC n’était pas légitime à défendre les intérêts de la profession de syndic puisqu’elle représente tout au mieux celle des gestionnaires qui sont salariés au sein des cabinets de syndic.
C’est dans ce cadre que l’ANGC a vraisemblablement appelé à la rescousse « S.O.S syndic perdu ».
II – La FNAIM qui suit le carrosse
Constatant vraisemblablement que l’action judiciaire risque de faire « pschitt », l’ANGC n’a pas eu comme d’autre choix que de faire appel à une chambre professionnelle de l’immobilier en l’occurrence la FNAIM.
Après tout, plus il y a de fous, plus on rit faisant ainsi monter les enchères.
Néanmoins, il est intéressant de relever que le leader défendant les professionnels de l’immobilier ne soit plus la FNAIM mais l’ANGC qui du coup prend l’ascendant sur une chambre professionnelle pourtant reconnue par les autorités publiques pour mesurer les actions qu'elle mène.
D'ailleurs, il faut de souligner que ce n’est pas la FNAIM Nationale qui se porte caution dans cette action mais une FNAIM départementale qui est celle de la Haute-Garonne qui semble t’il a besoin que l’on parle d’elle. C’est à présent chose faite.
Une situation qui démontre pour le moins un manque de coordination au sein de la FNAIM et surtout une méfiance à agir voulant entrer le petit doigt sans engager le pied.
En ce qui nous concerne, nous avons d'ores et déjà préparé nos pop-corn et la barbe à papa pour suivre avec beaucoup d’attention l’audience et surtout la déballe de l’avocat qui risque d’être déstabilisé lorsque l’on sortira ses propres abus dénoncés sur le site de l’ARC Nationale.
Que du bonheur en perspective…
Il n'y a plus qu'à souhaiter bon courage à la FNAIM et victoire cuisante pour l'ARC nationale et ses adhérents.