L’ARC : association anti-inflation ; belle victoire.
Restons vigilants
Plein succès pour notre opération « non aux + 20 % d’augmentation ».
La Presse a été très réactive et environ deux cents médias (radios, télévisions, journaux papier, sites Internet, journaux de province) ont relayé notre campagne.
Résultat ? Les syndics - pris dans la main dans le pot de confiture - sont un peu honteux :
- les uns disent : « Mais non, l’ARC et ses adhérents fantasment » ;
- les autres disent : « Jamais de la vie ; il y a malentendu » ;
- quelques voix confirment, mais ne trouvent rien à objecter à l’argumentaire de l’ARC que nous rappelons ci-dessous et qui a été repris en boucle :
« Pourquoi il faut attendre 2015 pour discuter augmentation d’honoraires avec les syndics : les 5 raisons de l’ARC »
- « Le surcoût de la gestion d’un compte bancaire ou postal séparé au nom du syndicat des copropriétaires est pratiquement nul désormais, comme nous l’avons prouvé depuis longtemps (et, par ailleurs, l’obligation de compte bancaire ou postal séparé pour les copropriétés de plus de 15 lots ne sera effective dans la plupart des situations qu’en 2015). Certes il y a un manque à gagner pour les syndics (^pertes des intérêts) mais celui-ci est évalué à 5 % des honoraires.
- Les syndics justifient les augmentations en raison des nouvelles obligations que la loi A.L.U.R. ferait peser sur eux. Or la plupart de ces nouvelles obligations ne seront applicables que dans 1, 2 voire 3 ans (immatriculation ; fiche synthétique ; information des occupants ; compte bancaire ou postal séparé…).
- On pourra éventuellement, en 2015, accepter une revalorisation des honoraires de base, mais à la seule condition que les syndics baissent les honoraires et frais supplémentaires abusifs actuels. Or, pour y parvenir, il faudra attendre la sortie du décret sur les honoraires (de base et supplémentaires), qui n’est pas prêt de paraitre… (nous y travaillons, cependant).
- Pour que les copropriétaires acceptent des augmentations d’honoraires, il faudra d’autre part que les syndics soit « meilleurs » qu’ils ne le sont actuellement et s’améliorent sur tous les plans : pour cela il faut attendre la mise en place :
- d’une formation continue prévue par la loi A.L.U.R., mais qui n’interviendra pas avant de nombreux mois ;
- de la Commission Nationale de Contrôle et de Discipline ;
- d’un Code de déontologie.
- Comme on le voit, il faut d’abord clarifier les règles, ce qui passe par :
- des honoraires enfin transparents y compris les honoraires supplémentaires (impliquant un décret) ;
- une qualité de prestations garantie, contrôlable et sanctionnable par la Commission Nationale de Contrôle et de Discipline.
C’est pourquoi nous demandons aux organisations professionnelles d’ouvrir d’urgence des négociations avec les associations nationales représentatives des copropriétaires et consommateurs (ARC, UNARC, UFC-Que-Choisir) pour y parvenir.
Voici une cinquième raison de ne rien accepter dans l’immédiat et ceci avant les assemblées générales annuelles des copropriétaires de 2015 ».
Voir aussi nos autres articles sur le sujet, dont celui concernant le groupe LOISELET : ABUS 3686 LOISELET